Algérie

L'adultère ne réussit pas aux passereaux



Des chercheurs britanniques et américains ont établi que chez le bruant chanteur, un oiseau nord-américain, les individus nés d'accouplements «extraconjugaux» avaient eux-mêmes moins de descendance que les autres. L'infidélité ne serait donc pas motivée par une stratégie de transmission optimale des gènes, chez cette espèce.
Publiant récemment leurs travaux dans l'American Naturalist, des chercheurs de l'Université de Chicago et de l'Université d'Aberdeen (Ecosse) ont étudié, depuis 1993, une population de bruants chanteurs (Melospiza melodia) dans l'île Mandarte, en Colombie-Britannique (Canada). Pour cela, ils ont analysé génétiquement des échantillons sanguins de chaque individu sur plusieurs générations successives et sont ainsi arrivés à un résultat surprenant.
En effet, chez ces oiseaux dont les couples sont durables, il n'est pas rare que des accouplements «illégitimes» aient lieu en raison d'une importante promiscuité. D'après les observations faites, ces fameux accouplements «illégitimes» donnent ainsi lieu à pas moins de 28% des naissances. Mais, contre toute attente, il s'est avéré que ces individus nés d'accouplements extraconjugaux avaient eux-mêmes 40% moins d'enfants et 30% moins de petits-enfants que les autres.
Surprenant, puisqu'une théorie veut que, dans ce genre de situation, frayer avec d'autres partenaires, théoriquement plus costauds que son compagnon, permet à la femelle d'avoir des rejetons plus compétitifs et donc plus aptes à transmettre les gènes de leur mère. Cette théorie expliquant les raisons de la promiscuité chez les espèces «fidèles» est donc battue en brèche.
"Ces résultats sont remarquables parce qu'ils sont complètement à l'opposé de nos attentes. Ils montrent que les femelles souffrent de la promiscuité, puisqu'elles produisent de moins bons rejetons", a expliqué Jane Reid, de l'Université d'Aberdeen.
Des chercheurs britanniques et américains ont établi que chez le bruant chanteur, un oiseau nord-américain, les individus nés d'accouplements «extraconjugaux» avaient eux-mêmes moins de descendance que les autres. L'infidélité ne serait donc pas motivée par une stratégie de transmission optimale des gènes, chez cette espèce.
Publiant récemment leurs travaux dans l'American Naturalist, des chercheurs de l'Université de Chicago et de l'Université d'Aberdeen (Ecosse) ont étudié, depuis 1993, une population de bruants chanteurs (Melospiza melodia) dans l'île Mandarte, en Colombie-Britannique (Canada). Pour cela, ils ont analysé génétiquement des échantillons sanguins de chaque individu sur plusieurs générations successives et sont ainsi arrivés à un résultat surprenant.
En effet, chez ces oiseaux dont les couples sont durables, il n'est pas rare que des accouplements «illégitimes» aient lieu en raison d'une importante promiscuité. D'après les observations faites, ces fameux accouplements «illégitimes» donnent ainsi lieu à pas moins de 28% des naissances. Mais, contre toute attente, il s'est avéré que ces individus nés d'accouplements extraconjugaux avaient eux-mêmes 40% moins d'enfants et 30% moins de petits-enfants que les autres.
Surprenant, puisqu'une théorie veut que, dans ce genre de situation, frayer avec d'autres partenaires, théoriquement plus costauds que son compagnon, permet à la femelle d'avoir des rejetons plus compétitifs et donc plus aptes à transmettre les gènes de leur mère. Cette théorie expliquant les raisons de la promiscuité chez les espèces «fidèles» est donc battue en brèche.
"Ces résultats sont remarquables parce qu'ils sont complètement à l'opposé de nos attentes. Ils montrent que les femelles souffrent de la promiscuité, puisqu'elles produisent de moins bons rejetons", a expliqué Jane Reid, de l'Université d'Aberdeen.




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