Algérie

L'ADJOINT AU MAIRE D'ORAN DEMISSIONNE : Polémique autour d'une cession douteuse


Rien ne va plus dans cette importante municipalité de la ville d'Oran qui est entachée par une mauvaise gestion sur tous les plans et n'arrive pas à se relever de sa crise financière qui la secoue depuis une décennie, alors qu'une salle de cinéma ?' El Mansourah ?' (ex- Lynx ), a fait l'objet d'une cession gratuite et demeure au c?ur d'une polémique au sein de l'APC et vient de pousser le vice-président, M. Salim Kaddar, à déposer sa démission de son poste de délégué à la division de la règlementation générale.Cet élu, d'obédience RND, a refusé de signer un document permettant à la commune de céder le cinéma ?' Lynx ?' au profit d'une association culturelle gratuitement, sachant bien que l'ex -ministre de la culture, M.Azeddine Mihoubi a annoncé dernièrement, que la gestion des salles de cinéma sera cédée au privé. Cette décision est sage et juste. Partant du principe qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, les commerçants et hommes d'affaires peuvent bien investir dans ce domaine en récupérant certaines salles pour les restaurer ou carrément en construisant de nouvelles, si ces dernières pourraient coûter moins cher. Vu leur état, certaines doivent être carrément démolies, d'autres restaurées. Cette situation de la cession de cette salle de cinéma, aurait pu passer inaperçue, si ce n'est la démission du vice-président de l'APC d'Oran, qui aurait selon nos sources, refusé de céder aux pressions du maire pour la signature du document relatif à cette cession. Il a fait passer l'intérêt de la ville avant toute autre considération, il a jeté l'éponge, pour ne pas être complice du dépouillement de la ville de ses biens. Selon nos sources, la réglementation prévoit de soumettre le dossier de la cession à la délibération de l'assemblée, autrement la cession serait illégale. Nul besoin de s'étaler sur le sort des autres salles de cinéma, comme ?'Le Rex», jadis un endroit fréquenté par la population oranaise car il était spécialisé dans la projection de films égyptiens, mais qui est devenu par la suite, un antre pour les rats et autres rongeurs. Ceci avec tout le paradoxe auquel était confrontée la ville d'Oran, notamment avec l'organisation du festival du film arabe, alors qu'aucune salle de cinéma n'était fonctionnelle.
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