ontactés, des artistes, à l'exemple des frères Saïd et Mohamed Hilmi, Hamid Medjahed, évoquent spontanément les qualités du défunt qui a consacré sa vie à la création et à la promotion de l'art. Pour sa part, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture a fait part de sa « profonde affliction » du fait des pertes subies par la famille artistique qui déplore, a-t-elle précisé, « la perte de grands noms de la culture algérienne ». De son côté, le chanteur Idir, dira, à travers la chaîne Berbère TV, que « la tristesse qui nous envahit n'a d'égales que l'estime et la considération que nous lui avons toujours portées. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ». Les artistes sont unanimes à souligner que, « certes, l'homme n'est plus de ce monde, mais son nom restera gravé à jamais dans la mémoire collective nationale, grâce à son riche patrimoine cinématographique légué à la postérité, en sus d'avoir formé et aidé une génération d'artistes émérites, qui se chargeront de prolonger l''uvre du maître disparu ». Pour Saïd Zanoun, dramaturge, « c'est un artiste qui a beaucoup donné. Je tiens à souligner qu'il est important de reconnaître ces artistes, qui ont énormément 'uvré pour la promotion du talent, de la création et de la culture ». Na Cherifa, chanteuse, ajoutera que « c'est un grand monsieur, un précurseur, un repère pour nous. S'il est vrai que je l'ai connu, personnellement, je connais aussi parfaitement ses 'uvres. C'est un personnage timide doté d'une sensibilité aiguisée. C'est avec consternation que j'ai appris sa disparition ». Djamila Bouguermouh, épouse du défunt et ancienne animatrice à la Chaîne 2 (émission enfantine et théâtre radiophonique), dira que « c'est quelqu'un qui m'a beaucoup appris. C'est un époux exemplaire. Ses meilleures 'uvres : nos enfants. C'est quelqu'un qui donne sans rien attendre en retour. Il ne lésine pas sur son savoir pour faire profiter les autres. Il adore faire partager son expérience professionnelle avec les autres. Je suis très fière d'être l'épouse d'un tel monsieur ». Akli Yahiatene, interprète de la chanson kabyle, déclarera qu'« avant tout, je me recueille à la mémoire de ce grand homme. Il demeure une figure emblématique et incontournable de la culture amazighe. Abderrahmane Bouguermouh n'est pas seulement un cinéaste, pour moi, c'est un missionnaire ».
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Posté Le : 04/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Sidhoum
Source : www.horizons-dz.com