Algérie

L'actu en bref'


- Mauritanie : AQMI attaque une base de l’armée dans le Sud           
Des éléments d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) ont attaqué, mardi après-midi, une base de l’armée mauritanienne près de Bassiknou, dans le sud-est de la Mauritanie, à proximité de la frontière avec le Mali, a appris l’AFP de source militaire.  «Plusieurs véhicules de terroristes ont participé à l’attaque, l’armée nationale qui les suivait depuis quelque temps les attendait et a pris l’initiative sur eux», a affirmé cette source sous couvert de l’anonymat, en précisant que l’aviation est intervenue pour mettre fin à l’attaque.     

- Soudan : Une journaliste en prison pour des articles sur un viol
Une journaliste soudanaise a été condamnée, mardi, à un mois de prison pour avoir publié des articles sur le viol présumé d’une militante de l’opposition par des membres des forces de sécurité, a annoncé son avocat. Le juge de la cour de Khartoum a condamné Fatima Ghazali pour publication de mensonges, lui laissant le choix entre une peine de prison ou une amende de 2000 livres soudanaises (430 euros), a déclaré à l’AFP Me Hassan Abdullah al-Hussein. Selon l’avocat, la journaliste a choisi la peine de prison. Saâdeddine Ibrahim, rédacteur en chef d’Al-Jarida, le quotidien qui a publié l’article incriminé, a pour sa part écopé d’une amende de 5000 livres soudanaises (1075 euros), de même source. Fatima Ghazali est la première d’un groupe de journalistes à être jugée pour avoir écrit des articles sur Safiya Ishaq, une jeune militante qui a affirmé dans des vidéos diffusées sur internet avoir été violée à plusieurs reprises par trois officiers, après son arrestation en février à Khartoum. Elle a fui le Soudan depuis. Sa collègue, Amal Habani, licenciée depuis d’Al-Jarida, doit comparaître le 14 juillet, alors que cinq autres journalistes et rédacteurs en chef attendent leur procès pour les mêmes chefs d’accusation.     Reporters sans frontières a accusé en juin Khartoum de harceler et de poursuivre les journalistes en vue d’étouffer des révélations gênantes sur des violations de droits de l’homme par les forces de sécurité.  

- Grande-Bretagne : Un tabloïd accusé d’avoir piraté la messagerie d’une morte     
Le tabloïd britannique The News of the World, détenu par le magnat Rupert Murdoch, s’est retrouvé une nouvelle fois dans la tourmente hier, accusé d’avoir piraté la messagerie d’une personne décédée, ce qui a provoqué une vague d’indignation, le Premier ministre en tête. «C’est le désarroi qui s’ajoute à la tragédie d’apprendre que le News of the World (NotW) n’a fait preuve d’aucune humanité à un moment aussi terrible», a déclaré Mark Lewis, l’avocat de la famille de Milly Dowler, une écolière de 13 ans enlevée et retrouvée morte en 2002 et dont la messagerie aurait été piratée par le NotW. «Le fait qu’ils aient été prêts à agir d’une manière aussi abominable, ce qui pourrait avoir entravé l’enquête policière et donner de faux espoirs, est méprisable», a-t-il ajouté en annonçant le dépôt d’une plainte par les parents de Milly Dowler contre le premier tabloïd dominical britannique, qui tire à 2,8 millions d’exemplaires. Selon le quotidien The Guardian, un détective privé travaillant pour le NotW aurait piraté la messagerie de Milly Dowler après sa mort. Le détective aurait de plus effacé des messages pour empêcher que la boîte vocale ne soit pleine, laissant ainsi croire que l’adolescente était encore en vie. Ces graves accusations ont poussé le Premier ministre, David Cameron, à sortir de sa réserve. «Si (elles) sont vraies, c’est vraiment épouvantable», a-t-il déclaré, lors d’un déplacement en Afghanistan. «Ce que j’ai lu dans les journaux est très, très choquant», a-t-il poursuivi, demandant à la police de «mener son enquête de la manière la plus énergique possible».   
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