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Les négociations entre la troïka au pouvoir en Tunisie et les forces d'opposition ont échoué.Les forces d'opposition, qui parrainent le dialogue national pour une sortie de crise ont accusé la coalition gouvernementale de «manoeuvrer en vue de gagner du temps». Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hamami, a mis l'accent sur «la poursuite de la mobilisation populaire pour renverser le gouvernement», précisant qu'à travers son initiative, la troïka «veut imposer le fait accompli».
De son côté, le Front du salut a proposé la démission du gouvernement deux semaines après le lancement officiel du dialogue national. Le ministre conseiller auprès du chef du gouvernement, Noureddine Bhiri, a souligné la disposition de l'actuel gouvernement à céder la place à un autre Exécutif dont la mission sera l'organisation d'élections après la fin des travaux de l'Assemblée nationale constituante (ANC) par l'adoption de la constitution, la création d'une instance indépendante des élections et l'élaboration de la loi électorale.