Algérie

« L'activité en stand-by », selon des professionnels



« L'activité en stand-by », selon des professionnels
Après une embellie due aux fêtes de fin d'année, la destination Sud connaît actuellement une période creuse. Pourtant, par ce froid glacial qui caractérise le Nord du pays, une virée dans les contrées sablonneuses et chaudes vaut bien le détour. Mais ce détour peut s'avérer cher. Pour le vice-président du Syndicat national des agences de voyages (SNAV), Senoussi, c'est là tout le problème. Selon lui, la principale raison de la faiblesse du flux des touristes nationaux réside dans les prix. Il faut dire que les tarifs proposés ne sont pas à la portée de la classe moyenne. « Quand le billet d'avion est cédé à 28.000 DA et parfois plus, on s'interroge sur le coût d'une prise en charge totale pour un salarié, un étudiant ou un père de famille », observe Senoussi. La solution ' Il faut, selon lui, asseoir une politique de subvention pour permettre, dans un premier temps, aux petites et moyennes bourses de visiter le Sud algérien. Selon lui, cette démarche est nécessaire pour booster le tourisme local dont l'activité est limitée dans le temps en raison du climat. Il suggère aussi que les entreprises contribuent, à travers leurs ?uvres sociales, à raviver la destination Sud en offrant à leurs employés des séjours. « La volonté politique est plus que primordiale », estime-t-il. Dans ce contexte, il recommande l'ouverture d'un pont aérien, l'organisation de festivals et d'autres activités permettant d'attirer des touristes dans ces régions. « Même le département de la jeunesse peut contribuer au retour du tourisme dans le Sud en organisant des voyages en faveur des jeunes qui n'ont jamais eu l'occasion de visiter les sites touristiques et permettre ainsi à la main-d'?uvre locale de travailler et d'être plus motivée », a-t-il précisé. Car, pour Mouloud Ourezig, propriétaire d'une agence de voyage à Tamanrasset, « c'est la dèche », concernant l'activité touristique dans le Sud. Selon le bilan avancé par le même responsable, 2.000 touristes algériens et émigrés ont visité le Sud pour la période du nouvel an. « Le tourisme est notre source de survie, il est essentiel au développement local pour le bien-être de tous », a-t-il rappelé, appelant à une intervention de l'Etat pour le relancer ».Du côté de l'Office nationale algérien du tourisme (Onat), la responsable du service commercial reconnait aussi que l'activité touristique vers le Sud a baissé en cette époque de l'année. « Un flux est attendu au mois de mars qui coïncide avec les vacances scolaires », a-t-elle souligné. L'Onat propose un riche programme en faveur de sa clientèle nationale et étrangère dans les différentes régions du Sud. En termes de tarification, la responsable a noté que la prise en charge d'une personne peut atteindre 55.000 DA en pension complète pendant 7 jours, prix du billet d'avion compris. Toutefois, elle a précisé que les prix peuvent être revus à la hausse en fonction du tarif du billet qui, par moment, atteint, voire dépasse, 38.000 DA. « Le billet est moins cher durant la saison estivale étant donné que la compagnie aérienne Air Algérie accorde une remise de 50% à destination du Sud du pays », a-t-elle précisé. S'agissant de la période du nouvel an, la responable s'est félicitée du nombre de clients (touristes) ayant sollicité l'Onat pour un séjour au Sud. Celle-ci a avancé le chiffre de 500 personnes ayant passé leurs vacances de fin d'année à Biskra, Tamanrasset et Djanet.




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