L'activité du port d'Oran maintient un bon cap Selon le bilan 2011/2012 de l'Entreprise portuaire

Photo : S. Zoheir
De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali

Le port d'Oran a enregistré, en 2012, un volume de trafic global de 5 251 380 tonnes de marchandises, dont seulement 304 268 tonnes au titre de marchandises exportées hors hydrocarbures. Ce qui, par rapport à 2011, traduit une augmentation de l'ordre 4% en termes de trafic global (5 048 672 tonnes), mais une baisse en matière de marchandises exportées (321 721 tonnes). Les importations, elles, se portent bien puisqu'elles sont passées de 4 726 951 tonnes de produits importés, en 2011, à 4 947 112 tonnes l'année dernière.
C'est ce que fait apparaître, entre autres indications, le bilan de la production physique 2011/2012 établi par l'Entreprise portuaire d'Oran. Dans le détail, il ressort du même document que pour l'année dernière, le vrac liquide, soit les huiles usagées et les marchandises diverses (133 859 tonnes), constituent l'essentiel de marchandises exportées vers des pays de tous les continents, alors que les importations concernent toutes les autres catégories de produits allant du vrac solide (céréales, ciment, aliment de bétail'), pour une quantité de
1 988 621 tonnes, au vrac liquide (hydrocarbures, huiles végétales') pour 238 067 tonnes et les marchandises diverses comme le bois, les produits métallurgiques ou les sacheries pour une quantité de 2 720 424 tonnes.
En 2011, la tendance des marchandises exportées était presque la même puisqu'à l'exception du ciment en vrac (5 902 tonnes exportées), le vrac liquide (3 687 t) et les marchandises diverses (312 132 t) ont été les principales marchandises exportées, tandis que les importations ont été soutenues par le vrac solide (2 004 028 t), le vrac liquide (192 720 t) et les marchandises diverses (2 530 230 t). Au total, 1 178 navires de transport de marchandises ont transité par le port d'Oran en 2012, contre 1 150 l'année précédente.
En attendant l'extension annoncée du port, sur environ 1 500 mètres linéaires, qui permettra l'accostage de navires à forts tonnages de 3e et 4e générations et la réalisation prévue des deux ports secs de Hassi Ameur et Sénia pour renforcer les capacités d'entreposage du premier nouveau port sec réalisé dans la même localité de Sénia (2 800 conteneurs), le port d'Oran continue de peiner dans le traitement annuel de quelque 130 000 conteneurs, alors que les prévisions parlent de 260 000 en 2015 et 500 000 à l'horizon 2025.