Tahar Belabbas, leader du mouvement des chômeurs en Algérie, est interdit d'entrée sur le territoire tunisien. Il appelle les organisations de défense des droits de l'homme, tunisiennes et internationales, à faire preuve de solidarité.Hier dimanche, au poste frontalier Taleb Larbi (El Oued). Voulant profiter de la levée de l'interdiction de sortie du territoire algérien, le militant de la société civile Tahar Belabbas a été refoulé par la police des frontières tunisienne.
« Après avoir passé six heures du côté algérien, on m'a finalement autorisé à sortir. Mais à ma grande surprise, la PAF tunisienne m'a empêché d'entrer sur son territoire, et ce, sans m'expliquer les raisons», a indiqué Tahar Belabbas dans une déclaration à Elwatan.com.
« Je me demande comment la Tunisie de l'après révolution refoule un militant '», s'est-il interrogé avant d'interpeller les ONG de défense des droits humains. « J'appelle les organisations de défenses des droits de l'Homme tunisiennes et internationales à se mobiliser pour réparer cette injustice. La libre circulation des personnes est un droit consacré dans la déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU ».
Tahar Belabbas, originaire de Ouargla, a fait l'objet d'une interdiction de sortie du territoire national qui a duré plusieurs années. Une décision qui l'a contraint à tenter de voyager de manier « illégale ». La première fois, en février 2017, il a été arrêté par les gardes-côtes d'Annaba. Un mois plus tard, il sera arrêté par les autorités marocaines.
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Posté Le : 18/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farouk Djouadi
Source : www.elwatan.com