Algérie

L'acte de gestion n'a pas encore été dépénalisé Les propositions du patronat



L'acte de gestion n'a pas encore été dépénalisé                                    Les propositions du patronat
Tous les représentants du patronat sont unanimes quant à une politique de relance industrielle assainie.
Le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi, a appelé à la mise en place d'«un pacte national de conscience collective incluant tous les acteurs et partenaires du développement pour défendre les intérêts économiques du pays».
Il a aussi suggéré la création d'une «task force» pour évaluer le secteur industriel algérien et définir les besoins de son redémarrage.
Evoquant la question de l'inflation, le patron de la CGEA a proposé de réévaluer la monnaie nationale pour maîtriser l'inflation. Il a déploré le fait que «certaines, voire plusieurs décisions prises lors de la dernière tripartite en septembre 2011 n'ont pas été appliquées, à l'image de la dépénalisation de l'acte de gestion». M. Yousfi a, par ailleurs, proposé d'impliquer les collectivités locales dans l'effort de développement industriel par «la création de petites zones d'activité et imposer des taxes spécifiques dont le revenu sera versé dans leur trésorerie pour contribuer au financement de ces zones».
Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, a, de son côté, appelé à «évaluer les étapes précédentes en matière de développement industriel et corriger les imperfections constatées, notamment en ce qui concerne la mise à niveau des entreprises qui traîne toujours». Dans la même démarche, «toute nouvelle politique de relance industrielle doit être précédée d'un assainissement de la sphère commerciale de toutes les mauvaises pratiques, comme l'informel», a-t-il estimé.
Pour sa part, le président de la Confédération algérienne du patronat, Boualem M'rakech, a plaidé pour la «légifération» du pacte économique et social signé en 2006. Il a aussi recommandé de créer de nouvelles facilitations au profit des entreprises algériennes productrices et de les impliquer davantage dans la mise en 'uvre de la commande publique.
Le représentant du Cercle de réflexion sur l'entreprise a insisté sur la nécessite d'écourter les délais de paiement des entreprises, la modernisation des systèmes de paiement électronique et l'encouragement du marché financier.
Le représentant du patronat public (UNEP), Ali Slimani, a salué la mise en place d'un groupe de travail chargé du dossier de développement de l'industrie. Il a également appelé à lever toutes les contraintes devant les entreprises publiques pour qu'elles puissent s'inscrire dans une démarche de développement durable, tout en assumant leur mission de création de richesses «dans un climat social serein».


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