Algérie

L’accusé condamné à 5 ans de réclusion



Le monstre a abusé d’une enfant de 4 ans Lors de son audience d’hier, la Cour criminelle d’Oran a condamné T.C.A accusé de tentative d’attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 16 ans. Les faits de cette affaire se sont déroulés le 8 avril 2006 au niveau de la localité de Bousfer où le prévenu habite et exploite un kiosque. C’est justement dans ce local où il vend des bonbons et cigarettes que cet horrible acte a été perpétré. Le 9 du mois en cours, la dénommée M.I. se présente au poste de gendarmerie pour porter plainte contre le prévenu sus cité qu’elle accuse d’avoir attenté à la pudeur de sa fillette, B.I. âgée d’à peine quatre ans. Selon les révélations que la fillette a faites à sa mère, elle était allée s’acheter des sucreries au niveau de ce kiosque. C’est-là que le prévenu se jettera sur elle et la serrera contre lui, en continuant à la caresser. Pire encore, il se saisira de son sexe qu’il introduira dans la bouche de l’enfant, sans se soucier du traumatisme qu’il lui occasionne. Ne pensant qu’à assouvir son désir bestial, il dénudera la fillette pour l’obliger à faire l’innommable. Une fois ses bas désirs assouvis, il la relâchera. C’est en larmes que l’enfant racontera ce qui venait de lui arriver à sa mère. Laquelle s’empressera de porter plainte contre l’auteur. Présenté au magistrat instructeur, le mis en cause niera les faits qui lui sont reprochés. Cependant, lors d’une confrontation avec la jeune victime, l’enfant maintiendra ses premières déclarations. Appelé, hier, à la barre, le prévenu niera les griefs qui lui sont reprochés et expliquera que, ce jour-là, il ne se trouvait même pas dans son kiosque, ajoutant que toute cette affaire a été montée de toutes pièces et qu’en réalité il s’agit de la vengeance de la mère de la petite qui avait eu des démêlés avec lui et qui s’était juré de le lui faire payer. Mais, lui rétorquera le juge, l’examen biologique confirme que le liquide séminal trouvé sur l’enfant correspond au votre. Ceci n’empêcha pas l’accusé de maintenir ses dénégations. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public ne trouvera aucun qualificatif pour qualifier ce que cette enfant a subi. Il requiert la peine de 15 ans de réclusion. La défense plaidera les circonstances atténuantes. A l’issue des délibérations, le mis en cause a été condamné à la peine de 5 ans de réclusion.




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