«La spécificité de l'économie algérienne est qu'elle n'a pas de produits agricoles, manufacturés ou de services à exporter. Donc, la revendication algérienne concernant la révision de l'accord n'est pas claire.
D'un côté, le président de l'APN qui demande sa révision à la base, de l'autre, le premier ministre qui déclare qu'en l'état actuel, l'accord ne fait qu'entraver le développement économique du pays. L'accord d'association autorise des ajustements. Cet accord est un traité international soumis à certaines règles connues et reconnues de tous les Etats. L'instabilité juridique par laquelle se caractérise notre pays affecte toute visibilité. Les demandes de renégociation ou révision de certaines dispositions de l'accord formulées par l'Algérie sont très mal exprimées aussi bien dans le fond que dans la forme. Il faut que l'Algérie pense à mettre en œuvre une loi cadre pour réglementer son commerce extérieur et ses principes directeurs. Une loi qui puisse àªtre une référence unique pour tout intervenant dans le commerce extérieur. L'Algérie a demandé la révision de l'accord en se basant sur les articles 9 et 11, alors que cet accord fait partie des traités internationaux qui doivent àªtre exécutés de bonne foi ou carrément dénoncés. C'est-à-dire le retrait pur et simple».
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Posté Le : 25/04/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com