L'arrangement conclu, dimanche, entre l'Iran et l'AIEA sur la surveillance du programme nucléaire permet de «donner du temps à la diplomatie», a estimé le directeur général de l'instance onusienne, en référence aux pourparlers de Vienne pour sauver l'accord international de 2015. Rafael Grossi revenait d'un voyage express à Téhéran, où il a pu renouer le contact après avoir dénoncé dans un rapport délivré en début de semaine le manque de coopération de la République islamique. «D'ici quelques jours», les inspecteurs vont pouvoir accéder au matériel de surveillance sur les différents sites iraniens et s'assurer qu'il fonctionne correctement après plusieurs mois d'incertitude, a-t-il expliqué. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont l'accès est fortement restreint depuis février, n'aura certes toujours pas accès dans l'immédiat aux données des caméras. Mais «nous pourrons conserver toutes les informations nécessaires pour maintenir une continuité» dans la surveillance jusqu'à ce que les pourparlers de Vienne aboutissent, a souligné M. Grossi. «Il n'y aura pas d'interruption». Il a toutefois souligné qu'il ne saurait s'agir «d'une solution permanente», évoquant une «mesure pour donner du temps à la diplomatie». Le directeur de l'AIEA a fourni «ces nouveaux éléments» au Conseil des gouverneurs, qui se réunit à partir de lundi dans la capitale autrichienne.«Je pense qu'ils vont peser» dans les discussions en cours, alors que planait la menace d'une résolution pour sanctionner l'Iran.
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Posté Le : 14/09/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com