Algérie

L'Accord d'association de libre-échange débattu à la chambre de commerce la Tafna



En 2008, les échanges entre l'Algérie et les pays arabes ont été de l'ordre de 2,4 millions de dollars (produits pharmaceutiques surtout). La Chambre de commerce et d'industrie « La Tafna » de Tlemcen a abrité une rencontre sur l'accord d'association de libre-échange. Le choix de cette ville, si l'on se fie aux organisateurs, n'est pas fortuit, en ce sens que cette région frontalière renferme beaucoup d'opérateurs économiques mais aussi des atouts non négligeables. Quelles sont les dispositions de l'accord d'association de libre-échange de la zone arabe ' Comment y faire partie et y faire face ' Et même si les frontières terrestres avec le Maroc sont fermées, il n'en demeure pas moins que, pour un horizon plus serein, les entreprises algériennes de la région sont d'ores et déjà appelées à s'initier à la concurrence. Les représentants du ministère du Commerce devaient expliquer les opportunités et surtout les enjeux des perspectives dans le Maghreb. Pour illustrer ces enjeux, il est bon de rappeler qu'au cours des vingt dernières années, le Maroc a conclu 11 accords et la Tunisie 7. En revanche, l'Algérie n'en est qu'à deux seulement, un avec l'Union européenne et l'autre avec les pays arabes. « La convention est la base juridique de cette zone arabe de libre-échange, avec comme objectif la libéralisation des échanges commerciaux entre les pays arabes et la facilitation des services liés au commerce », a expliqué M. Allili, chargé d'études et de synthèse au ministère du Commerce algérien. Enfin, pour information, en 2008, les échanges entre l'Algérie et les pays arabes ont été de l'ordre de 2,4 millions de dollars (produits pharmaceutiques surtout). Un chiffre bien maigre en comparaison de celui concernant les pays voisins. Cependant, pour les opérateurs économiques algériens, même si cette opportunité d'adhérer à cet accord est souhaitable, il existe une certaine appréhension : devant tant de concurrence future, il est à craindre pour le produit national qui, étouffé par trop de « bureaucratisme », risque de ne pas suivre le rythme commercial des pays voisins.


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