Cet accord témoigne de la volonté commune de la France et de l'Algérie, d'approfondir et d'accompagner le développement de leur partenariat dans les domaines économique et de la formation professionnelle.«En effet, le projet de loi de l'accord algéro-français relatif aux échanges de jeunes actifs est en examen par la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, après son adoption, jeudi dernier, par le Sénat», a indiqué hier une source parlementaire. Il s'agit d'un accord qui a été signé le 26 octobre 2015 à Paris par le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international de l'époque, Laurent Fabius, et du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra. Un accord signé dans le cadre des travaux de la 3e session du Comité mixte économique franco-algérien (Comefa). L'objectif de cet accord, adopté par le Conseil des ministres français, le 26 octobre 2016 est d' «encourager les échanges de jeunes français et algériens engagés dans la vie active». Pour la partie française, l'accord, composé de huit articles, devrait relancer «la mise à disposition de volontaires internationaux en entreprise (VIE) au sein de nos entreprises installées en Algérie». Il concerne les catégories de jeunes (de dix-huit à trente-cinq ans) ressortissants visés par l'accord entrant dans la vie active,ou ayant une expérience professionnelle et qui se rendent sur le territoire de l'autre Etat afin d'accroître leur connaissance des langues, de la culture du pays concerné et pour améliorer leurs perspectives de carrière grâce à une expérience professionnelle sans opposabilité de la situation de l'emploi». Ainsi, les jeunes concernés des deux pays doivent avoir, pour être éligibles, un diplôme correspondant à la qualification requise pour l'emploi offert, ou posséder une expérience professionnelle dans le domaine d'activité concerné. La durée de l'emploi, entre six et douze mois, est susceptible de faire l'objet de prolongations mais ne pouvant excéder vingt-quatre mois, et les bénéficiaires doivent, avant de quitter leur pays, s'engager à ne pas occuper un emploi autre que celui prévu, ni à poursuivre leur séjour dans le pays d'accueil à l'expiration de la période autorisée.
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Posté Le : 21/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Imane M
Source : www.lnr-dz.com