«L'abstention n'est pas une fatalité mais il faut juste la faire reculer»

Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, tête de liste du RND à Djelfa d'où il est natif, a organisé hier un meeting dans sa ville natale dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai. Cette rencontre avec la population a eu lieu en compagnie d'Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du RND.
M. Rahmani est sur le terrain depuis le début de la campagne lors de laquelle il a notamment privilégié les rencontres de proximité dans son fief afin de sensibiliser les citoyens à voter massivement et à ne pas déserter les bureaux de vote. Dans une déclaration à la presse,
M. Rahmani pense «qu'il est important d'avoir dans la carrière d'un homme un foyer et de revenir pour se ressourcer politiquement. Pour mieux connaître le problème, il faut se remettre en question et participer à l'action républicaine». «J'ai été à deux reprises candidat et je souhaite que la population comprenne qu'il est aujourd'hui plus que jamais temps de faire de la région de Djelfa une plaque tournante du développement», a-t-il ajouté.
Interrogé sur la vox populi, M. Rahmani a indiqué : «Je pense que la vox a été entendue parce que l'aménagement est un projet national. Je demande aux militants d'être offensifs pour défendre les chances du parti.»
Et d'ajouter : «L'Algérie doit être également un pacte de solidarité affilié aux autres pays comme le Sahara occidental et au-delà du Nigeria, car c'est la meilleure manière de créer l'intégration.»
S'agissant de l'histoire du Haut-Commissariat au développement de la steppe qui est un établissement public à caractère administratif, à vocation technique et scientifique, créé en 1981 pour la prise en charge de la politique nationale en matière de développement intégré des zones steppiques et pastorales, le ministre a indiqué : «Je pense personnellement que ce commissariat doit avoir une dimension de développement intégré. La steppe est une culture particulière et une civilisation, l'industrie,
c'est aussi la technologie du développement de l'information et c'est également la biotechnologie. Il est donc important de donner à ce commissariat une vocation et l'orienter vers la steppe et le développement de quelques activités.» Dans une déclaration au Temps d'Algérie, le ministre a indiqué que «l'Assemblée légifère par une connaissance des droits et des lois et je pense que l'Algérie a besoin d'une nouvelle génération de lois et également d'un ressourcement de la loi». Il a aussi déclaré que «l'abstention n'est pas une fatalité, il faut juste la faire reculer.
Nous sommes dans une ville politique, donc toute l'intelligence est de créer le désir de créer le rêve, d'amener la mobilisation pour que les gens adhèrent.» a-t-il conclu.