L'absence des services de l'OPGI décriée Cité des 435 Logements (Heuraoua)

Les habitants de la cité des 435 Logements, Haï Larbi Abdessalam, à Aïn Kahla, commune de Heuraoua, sont livrés à eux-mêmes.
Les services de l'OPGI, dont relève le logement, n'honorent plus leurs engagements, à savoir l'envoi de femmes de ménage pour les travaux d'entretien. «Cela fait six mois que la dame qui nous a été affectée n'a plus donné signe de vie», font remarquer les représentants de l'immeuble. «Si au moins elle avait été remplacée», disent-ils. Il semble que le service de nettoiement ait été concédé par l'OPGI à un privé qui, lui aussi, n'a pas estimé utile de faire face à cet absentéisme. Les locataires ne comprennent pas qu'ils soient astreints à «un paiement mensuel des charges sans contrepartie», fulminent-ils.
Le plus déplorable pour eux, c'est «le manque de services, tels par exemple l'entretien et le gardiennage qui sont censés être assurés par les responsables de l'OPGI. Ces derniers ont déserté totalement les lieux». A titre de rappel, un logement du 5e étage est dans une situation telle qu'il constitue aujourd'hui un danger pour tous les locataires, au regard «des grandes infiltrations d'eau, des fissures sur les murs», ajoutent-ils dépités. Les services de l'OPGI, «malgré l'urgence de la catastrophe n'ont pas jugé bon de réagir», précise ce locataire qui n'a pas, selon lui, les moyens de prendre en charge, à lui seul, les travaux.