Algérie

L'absence d'une stratégie nationale bloque le processus Transfert technologique



L'absence d'une stratégie nationale bloque le processus Transfert technologique
La production de brevets positionne l'Algérie à la 124e place sur les 141 membres que compte l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle). C'est ce qui explique la volonté politique de l'Algérie à promouvoir l'invention et l'innovation. Une thématique longuement débattue lors du séminaire sur le transfert technologique, tenu à Alger les 29 et 30 janvier. Invité, hier, au forum d'El Moudjahid, Ali Jazaïri, chef de la section de l'innovation et du transfert technologique à l'OMPI, a rappelé que le débat sur le transfert technologique et du savoir-faire existe depuis les années 70, mais les promoteurs de cette politique n'ont pas réussi à trouver les solutions pratiques pour réussir ce transfert en l'absence d'une stratégie nationale en la matière et de capitaux nécessaires à ce processus. Selon Mohamed Hanache, chef de la division innovation au ministère de l'Industrie, l'Algérie, qui représente six groupes africains de l'OMPI, réunit toutes les conditions matérielles et dispose des compétences humaines pour procéder à un transfert technologique équilibré. La seule étude faite sur le système d'innovation remonte à 1988. Compte tenu des évolutions qu'a connues le domaine de la propriété intellectuelle, le ministère de l'Industrie 'uvre à l'actualisation de cette étude. « La nouvelle version de cette étude sera prête, au plus tard, dans deux mois », a déclaré M. Hanache, annonçant à l'occasion un projet de loi sur l'innovation dans le domaine de l'industrie et un projet de décret portant création d'une agence d'innovation industrielle. Cette approche s'inscrit dans le cadre des huit recommandations adoptées à l'issue de la dernière rencontre d'Alger, qui prône le renforcement des infrastructures d'innovation et la mise en réseau des Cati (Centre d'appui à la technologie et l'innovation) ainsi que la promotion de la communication et la collaboration entre l'université et l'entreprise. M. Jazaïri a insisté sur le choix et la définition des sujets de recherche, au niveau de l'université, aux besoins de l'entreprise. Les recommandations insistent sur la coopération Sud-Sud et sur la reconnaissance des jeunes inventeurs.


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