Algérie

L'abrogation de l'article 87 bis entre en application



L'abrogation de l'article 87 bis entre en application
Ce dernier comprend désormais «le salaire de base, les indemnités et primes de toute nature à l'exclusion de celles se rapportant aux remboursements de frais engagés par le travailleur, à l'expérience professionnelle ou toute indemnité rémunérant l'ancienneté, à l'organisation du travail concernant le travail posté, le service permanent et les heures supplémentaires, aux conditions d'isolement, au rendement, à l'intéressement ou à la participation aux résultats ayant un caractère individuel ou collectif», selon le décret exécutif fixant les éléments constitutifs du nouveau Snmg, publié au Journal officiel n°8 du 15 février dernier. En effet, un décret exécutif portant application de cette décision a été publié jeudi dernier, 16 juillet, au Journal officiel numéro 37. Après plusieurs reports, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé récemment que la décision de suppression de l'article en question sera officiellement appliquée le mois d'août 2015, avec effet rétroactif à partir de janvier 2015. A son tour, lors de sa visite de travail et d'inspection à Alger, le 5 juillet dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a assuré que ce sera chose faite au plus tard ce même mois d'août. Voilà donc les deux représentants du gouvernement tenant leur promesse. Avec ce décret le Snmg (Salaire national minimum garanti) changera et connaîtra ainsi une augmentation conséquente avec l'inclusion obligatoire de la plupart des primes et des indemnités. C'était bien cela l'enjeu du conflit entre les syndicats et les gouvernements successifs. Et c'est ce qui explique les tergiversations répétées de ces mêmes gouvernements à répondre par l'affirmative à la demande des travailleurs. Aujourd'hui, c'est chose faite, mais cela ne va profiter qu'aux petits salaires, devrions-nous souligner. Mais cela reste dérisoire en comparaison avec la hausse du coût de la vie.K. M.




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