Algérie

L'abattage clandestin prend de l'ampleur à Chlef : Le ministre du Commerce interpellé sur le phénomène



L'abattage clandestin a pris des proportions alarmantes dans la wilaya de Chlef dans l'indifférence générale. Les conséquences sont désastreuses autant pour le circuit officiel d'abattage que pour la santé des consommateurs, sachant que les animaux en question sont exposés à des maladies graves transmissibles aux humains, comme les zoonoses et le kyste hydatique. L'Etat doit agir vite pour remettre de l'ordre, encourager et soutenir l'investissement privé consenti dans le domaine.En effet, un abattoir moderne flambant neuf, le premier du genre à voir le jour dans cette région, a été inauguré en mai 2019 à Oum Drou, 5 km à l'est de la ville, avec une capacité d'abattage de 500 ovins et 100 bovins par jour et un objectif de création de 100 emplois dans un premier temps.
L'infrastructure répondant aux normes internationales offre les meilleures conditions sanitaires et de contrôle lors de l'abattage et le stockage des viandes. Elle a été réalisée pour un coût de 45 milliards de centimes par une société privée spécialisée dans l'activité.
Malheureusement, cet investissement unique au chef-lieu de wilaya après la fermeture de l'abattoir communal pour des considérations sanitaires fonctionne, selon nos informations, très en dessous de ses capacités d'abattage, au grand dam de ses promoteurs.
Du coup, la question est de savoir d'où viennent les quantités de viandes rouges écoulées quotidiennement sur le marché local et celles utilisées par les restaurateurs et autres services ' L'interrogation est d'autant plus pertinente et d'actualité que le siège de la wilaya et les daïras environnantes ne dispose quasiment d'aucun abattoir.
Ceux-ci ne sont autres que des «tueries» qui n'existent que dans la partie nord-ouest du Dahra, à Aïn Merane, Herenfa et Taougrit et dans le nord-est de la wilaya, plus précisément à Sidi Akkacha, alors que l'abattoir de la ville côtière de Ténès est mis sous scellés depuis des mois pour les mêmes motifs liés aux conditions d'hygiène.
Pis encore, les lieux d'abattage en question ne reçoivent que très peu d'animaux destinés à l'abattage, avons-nous appris lors de nos investigations. C'est une question avant tout d'application rigoureuse et ferme des lois de la République en matière d'abattage du cheptel dans les conditions prescrites dans la réglementation en vigueur régissant cette activité, ont insisté nos sources.
Et d'ajouter que le meilleur moyen d'y remédier est de veiller continuellement et scrupuleusement à ce que le passage par les abattoirs répondant aux normes d'hygiène et d'abattage soit une condition absolue pour tous les bouchers de la région, dont nombre d'entre eux ont, malheureusement, toujours recours à l'abattage illégal.


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21/01/2020 - 415889

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