Le 9 décembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale contre la corruption. Un fléau bien connu en Algérie au gré des scandales qui se suivent, touchant même à la souveraineté nationale.L'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) a dénoncé, à travers un communiqué rendu public hier, l'interdiction qui lui a été faite de célébrer publiquement cette journée. Intitulé : «Aidez-nous à ne pas passer cette journée sous silence», ce communiqué souligne que «le gouvernement algérien ne se contente pas de ??bouder'' cette importante journée : il empêche la société de le faire.C'est ainsi que l'AACC vient encore une fois, et ce, pour la sixième année consécutive, d'être interdite de célébration publique de la Journée internationale de lutte contre la corruption». L'AACC estime que cette interdiction, se traduisant par le refus des demandes d'autorisation d'activités publiques dans plusieurs wilayas, «est aggravée par les représailles systématiques que subissent les courageux dénonciateurs de la corruption dont le nombre ne cesse d'augmenter». Le communiqué de l'AACC appelle à ne pas passer sous silence cette importante célébration et affirme que, malgré les interdits et ses marges de man?uvre de plus en plus restreintes, elle continuera de poursuivre son combat contre la corruption.
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Posté Le : 09/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.elwatan.com