Algérie

Ksentini n'est pas contre un retour des militants du « FIS » en politique



Le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, Me Farouk Ksentini ne voit pas d'inconvénient à ce que les militants du « FIS » adhérent à des partis politiques, mais s'appose à un retour du Front islamique du salut après sa dissolution par décision de justice. Ksentini a également évoqué à cette occasion le sujet de l'abolition de la peine de mort du code pénal.Ksentini invité hier à l'émission de la chaine III « l'invité de la rédaction », pour donner son avis sur la polémique sur le retour ou non des militants du FIS en politique, après les lois de la réforme, a déclaré « je pense personnellement que nous ne pouvons pas priver ses militants de leur droit de faire de la politique, nous devons leur donner l'opportunité d'exprimer leurs opinions dans d'autres partis, mais un parti légalement dissous ne peut pas revenir à la politique ». Les propos de Ksentini signifie donc qu'il ne s'appose pas à un retour des militants du FIS en politique, mais est contre un retour du parti, position qui contredit quelques peu le discours officiel qui fait porter la responsabilité de la crise sécuritaire, aux militants du parti dissous de manière collective. Les concernés pensent eux que la mesure est illégale, et que la peine doit être individuelle et adressée à des personnes nommément. Farouk Ksentini a dans un autre contexte suggéré que la peine de mort soit commuée en une peine de 30 ans de prison qu'il juge suffisante pour les criminels, le président de l'instance des droits de l'homme qui dépend de la présidence vient ainsi relancer le débat sur l'abolition de la peine de mort, et a proposé aux islamistes qui sont contre cette initiative de participer à ce qu'il a appelé « un débat national sur l'intérêt du maintien de la peine de mort ».


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