Algérie

Ksar-Chellala



Ksar-Chellala
Le meurtrier a d'abord endormi ses deux enfants, Mokhtar 8 ans et Chaïmaa 6 ans, avant de les tuer à coups de couteau.La paisible ville de Ksar-Chellala, 116 kilomètres à l'extrême Est du chef-lieu de wilaya de Tiaret a vécu un incommensurable drame avant-hier soir en début de soirée (19 h 30) après le double crime commis à l'endroit de ses enfants par A.G., un homme de 37 ans, qu'on disait dépressif mais restant sur le coup d'un accès de colère. Le drame, qui a eu pour cadre la cité «Ras-El Aïn» a valu à sa propre progéniture, Mokhtar 8 ans et Chaïmaa 6 ans, de passer par la lame d'un large couteau. Fou furieux d'être abandonné par son épouse qui s'en est allée rejoindre son domicile familial à Oran avec deux bambins, le meurtrier s'en est violemment pris aux petits qu'il a pris soin d'endormir pour accomplir son bestial acte.18 et 10 coups de couteau ont été ainsi plantés dans les frêles corps des deux innocentes créatures. Une fois l'acte achevé, le forcené s'en est allé se rendre à la police. Ayant eu vent de cette tragédie, les voisins ont accouru jusqu'aux portes de l'hôpital pour signifier leur colère et pour se convaincre pour d'autres de la nouvelle qui n'a pas été facile à digérer. Propagée telle une trainée de poudre, la nouvelle a secoué la ville de Ksar-Chellala, réputée conservatrice et au-delà de ses frontières toute la wilaya.Certains se sont vite remémorés l'épisode lié au triple meurtre commis en octobre 2005 par un autre père à l'endroit de trois de ses enfants, âgés de 2, 4 et 5 ans, qu'il a jetés au fond d'un puits à «Sidi Allel», dans la commune de Sidi Bakhti. A l'époque des faits, l'on a invoqué la misère et la dépression mais l'enfance reste en général otage de conflits familiaux inextricables qu'aggravent, il est vrai, la pauvreté, la folie mais aussi le glissement de pans entiers de la société dans la précarité.




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