Algérie

Koweït : Le nouveau gouvernement prête serment



Ce dernier a appelé les Koweïtiens à se défaire des considérations tribales et confessionnelles dans le choix de leurs futurs députés lors des élections législatives anticipées prévues après la dissolution de la Chambre, la semaine dernière. L’ancien Premier ministre, cheikh Nasser Mohammed Al Ahmad Al Sabah, un membre de la famille régnante, est accusé par l’opposition de corruption. Une campagne pour son limogeage, lancée en mars dernier, s’est intensifiée en août après des accusations selon lesquelles une quinzaine de députés proches du gouvernement auraient reçu des virements illégaux sur leurs comptes bancaires, estimés par l’opposition à 350 millions de dollars. Changer pour que rien ne change Le nouveau Premier ministre koweïtien, cheikh Jaber Moubarak Al Sabah, a formé un gouvernement qui ne compte que 10 ministres, pour la plupart déjà membres de l’équipe qui a démissionné il y a deux semaines, sur fond d’accusations de corruption. Tous les ministres-clés du précédent gouvernement restent en place, à l’exception de trois d’entre eux qui ont démissionné quelques jours avant leurs collègues. Cheikh Ahmad Al Houmoud Al Sabah garde le portefeuille de l’Intérieur, auquel s’ajoute désormais celui de la Défense, jusqu’à présent tenu par cheikh Jaber. Cheikh Sabah Khaled Al Sabah reste, lui aussi, au ministère des Affaires étrangères. Les ministres des Finances, du Pétrole, de l’Electricité et de l’Eau restent aussi en place. Le Koweït est secoué par des crises politiques à répétition depuis la nomination de cheikh Nasser, un neveu de l’émir, à la tête du gouvernement, en février 2006. Sous cheikh Nasser, le gouvernement a démissionné à sept reprises et le Parlement a été dissous trois fois en 2006, 2008 et 2009. Les prochaines élections doivent se tenir dans un délai de 60 jours après la dissolution du Parlement.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)