Algérie

Koweït : Le gouvernement survit à une motion de censure



Koweït : Le gouvernement survit à une motion de censure
La démocratie parlementaire du Koweït aurait-elle atteint ses limites ' Le premier Etat arabe du Golfe à  embrasser la démocratie depuis 1962 vit des crises à  répétition depuis mai 2006. Le gouvernement accuse périodiquement le Parlement d'obstruction, ce dernier ne cesse de dénoncer la mauvaise gestion  de l'exécutif et l'émir a été contraint de dissoudre le Parlement à  trois reprises et de changer à  six reprises de gouvernement même s'il a gardé le même Premier ministre. Cheïkh Nasser Mohammad al-Ahmad Al-Sabah, a échappé de justesse hier à  une motion de censure au Parlement dite de «Â non coopération » et l'émir cheïkh Sabah al-Ahmad Al-Sabah n'aura ni dissoudre le Parlement ni à  limoger son «Â neveu ». Selon le président de l'Assemblée, Jassem al-Khorafi, cette motion déposée le 28 décembre dernier par dix députés de l'opposition (toutes tendances confondues), à  l'issue d'une séance  marathon de huit heures pendant laquelle ils ont interrogé le Premier ministre sur des violations de la Constitution, le 8 décembre dernier par la police qui a violemment dispersé un rassemblement dénonçant un «Â complot du gouvernement » pour amender la Constitution de 1962 et restreindre les libertés publiques, a obtenu 22 «Â oui », une  abstention et 25 «Â non ». «Â Conformément à  la Constitution, le Parlement réaffirme sa confiance et sa volonté de coopérer avec le Premier ministre », dit-il rappelant qu'un membre du gouvernement qui est aussi député n'est pas autorisé par la Constitution à  voter une motion de censure qui doit, précise-t-il, pour àªtre adoptée recueillir au moins 25 «Â oui ». Fin de la crise gouvernement-opposition ' Pas sûr. Les députés qui ont voté «Â oui » annoncent qu'ils n'ont aucune intention de coopérer avec le neveu de l'émir qu'ils ont auditionné à  huis clos pour la seconde fois depuis décembre 2009. Ils l'avaient précédemment interrogé sur les soupçons de corruption. « Nous allons continuer à  travailler dans la rue pour faire tomber ce gouvernement », promettent-ils.


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