Algérie

Koweït. Deux députés interrogés sur des affaires de corruption


Mukhled Al Azemi et Hussein Al Huraiti, deux anciens parlementaires pro-gouvernementaux, ont été interrogés lundi soir sur la façon dont d'importantes sommes d'argent auraient été déposées dans leurs comptes bancaires locaux et l'origine de cet argent, ont ajouté les journaux, dont le quotidien Al-Jarida. Ils ont été ensuite relâchés sous une caution de 18 000 dollars chacun. Les deux hommes sont les premiers à  àªtre interrogés sur une quinzaine de   députés, membres du Parlement dissous et qui auraient reçu sur leurs comptes bancaires des virements illégaux, estimés par l'opposition à  350 millions de dollars. D'autres anciens députés devraient àªtre interrogés dans les prochains jours alors que le Koweït se prépare à  de nouvelles élections législatives, pour la   quatrième fois en moins de six ans. Le scandale a ébranlé le riche émirat pétrolier du Golfe et conduit à  la démission du gouvernement et à  la dissolution de la Chambre, sur fond de crise politique. Hussein Al Huraiti, ex-ministre de la Justice et ancien juge, cité par les journaux, a nié les accusations pendant son interrogatoire et affirmé qu'il a obtenu l'argent grâce à  son cabinet d'avocats. Le parquet a ouvert, en septembre, une enquête sans précédent sur l'affaire après que plusieurs banques locales eurent fait état de millions de dollars déposés de manière suspecte  sur les comptes bancaires d'une quinzaine d'anciens députés. L'unité du renseignement financier relevant de la Banque centrale a ensuite confirmé au parquet que d'anciens députés avaient reçu d'importants virements sur leurs comptes de manière suspecte. L'opposition koweïtienne a soutenu que cet argent est versé à  des fins politiques, pour gagner le soutien des parlementaires pour des votes cruciaux au Parlement, dont le vote sur des motions de censure contre l'ancien Premier ministre et ses ministres. Le gouvernement a nié l'accusation.        
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