Algérie

KOWEIT Procès d'une trentaine d'apatrides impliqués dans des manifestations



Un tribunal koweïtien a commencé lundi à juger 31 apatrides, qui ont manifesté au début de l'année pour réclamer la nationalité, pour rassemblement non autorisé et violences contre la police.
Vingt-six de ces apatrides étaient présents devant la cour lors de l'audience à laquelle assistaient des défenseurs des droits de l'homme et des militants défendant ces apatrides appelés «Bidouns» au Koweït. Le procès de trois autres apatrides doit s'ouvrir mercredi. Un autre groupe de 16 personnes sera jugé à partir du 18 décembre. Celles-ci ont été arrêtées après les protestations de février dernier qui ont connu des heurts avec les forces de la police. L'un des avocats, Moubarak al-Shemmari, a indiqué que les prévenus risquaient des peines de trois à cinq ans de prison, en dénonçant le «caractère politique» de ces procès. Des Bidouns ont protesté pour réclamer leurs droits à la nationalité, mais leurs manifestations ont été réprimées par la police. Après les manifestations, le gouvernement a promis de nouveaux avantages, dont des actes de naissance et de mariage, des attestations de décès, la gratuité des soins et un meilleur accès à l'emploi. Estimés à 100 000 personnes, les apatrides revendiquent la citoyenneté koweïtienne mais le gouvernement considère qu'ils cachent ou ont détruit leurs documents d'identité prouvant qu'ils portent d'autres nationalités. Ils ne bénéficient d'aucun droit et n'ont pas accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, auxquels les Koweïtiens bénéficient gratuitement.


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