Kouba

Les vendeurs à la sauvette sévissent dans la commune de Kouba. Les nombreuses opérations lancées, rappelons-le, par les pouvoirs publics ayant trait à l'éradication de l'informel ont fait chou blanc.Au quartier Appreval, situé à quelques encablures en contrebas du centre-ville de Kouba, ces marchands ont élu domicile sur une venelle très fréquentée par les automobilistes vu qu'elle dessert la rocade sud d'Alger. «Dès les premières heures de la matinée, je vois des marchands illégaux arriver à bord de véhicules utilitaires chargés de marchandises qu'ils étalent en toute quiétude sur les trottoirs, qui restent mobilisés à longueur de journée de part et d'autre de la chaussée.Sans parler des odeurs nauséabondes qui émanent des lieux le soir», a assuré un jeune habitant des 195 Logements. Pour quitter ou rejoindre leur demeure, les résidants doivent faire tout un détour pour ne pas entendre des obscénités proférées sans vergogne par ces marchands à la sauvette. Révoltés par ces désagréments, des habitants des cités n°16, 17 et 18 de la cité des 195 Logemets (ex-Grégory), mitoyenne du siège de la Protection civile, tirent la sonnette d'alarme. «Nous n'en pouvons plus de supporter cette anarchie.La rue est congestionnée à toute heure de la journée à cause de leurs étals qui bordent la chaussée.Pour arriver chez moi, je dois traverser tout cet embarras. De plus, je n'arrive jamais à trouver une place de stationnement devant chez moi», martèle une quadragénaire habitant cette cité. Cette situation pénible pour les habitants de la localité, n'a pas suscité une véritable action de la part de la municipalité, qui a été maintes fois saisie.