Algérie

Koléa : une maison de la culture qui déçoit Culture : les autres articles



En dépit des sourires de façade, la réalisation de la maison de la culture de Koléa a révélé moult défauts.
Les responsables des associations locales de musique et de théâtre n'ont pas été associées à la conception de cet important projet culturel qui, faut-il le souligner, aura nécessité un délai de 12 années pour voir le jour. Khalida Toumi ne semble pas satisfaite du travail fait dans cette maison de la culture. Néanmoins, elle a donné instruction aux techniciens pour procéder à des rectifications afin de rendre la maison de la culture de Koléa plus adaptée aux activités culturelles. 426 millions de dinars avaient été engloutis dans ce projet aux mille défauts, qui abrite des activités culturelles. Khalida Toumi, qui s'est rendue dans la wilaya de Tipasa mardi dernier en visite de travail, avait procédé à l'inauguration de la bibliothèque principale de lecture publique qui comprend plusieurs espaces pour permettre aux citoyens des différents âges de se cultiver, notamment des salles de lecture, un cybercafé, un laboratoire de langues, une salle de projection, un amphithéâtre.
La gestion informatisée de 13 000 ouvrages participe à la bonne qualité de sa gestion. Une enveloppe de 112 millions de dinars avait été allouée pour réaliser et équiper cet autre joyau du secteur de la culture à Tipasa. D'autres bibliothèques, qui relèveront de cette bibliothèque principale de lecture publique, sont en cours de construction à travers les autres communes de la wilaya de Tipasa. La ministre de la Culture n'a pas manqué de faire des remarques sur les horaires d'ouverture de la bibliothèque pour qu'ils ne soient pas administratifs, en insistant pour rapprocher les livres des enfants et leur faire aimer la lecture, tout en faisant le lien entre les plus belles histoires et les livres. Khalida Toumi s'est mise à chanter les textes du terroir avec les gamins présents dans une salle avant de prendre une photo avec eux pour immortaliser ces moments.
La 3e et dernière halte de la ministre de la Culture en cette journée ramadhanesque marquée par la canicule avait eu lieu au niveau du site où sera construit le Centre arabe archéologique (CAA). C'est un projet du président Bouteflika. Une assiette de terrain d'une superficie de 41 000 m2 avait été offerte par la wilaya de Tipasa en 2006, afin de permettre de réaliser ce projet culturel d'une dimension continentale, labellisé par l'Alesco.
La construction du CAA avait été décidée lors d'un sommet des gouvernements des pays arabes tenu à Nouakchott (Mauritanie). Khalida Toumi aura attendu plus de 4 années pour obtenir ce terrain et pouvoir enfin construire l'un des joyaux architecturaux qui sera habillé selon la culture algérienne, mais qui dispose d'un contenant qui répond à la science et la recherche universelle. Une autorisation de programme (AP) d'un montant de 2358 milliards de dinars avait été consacrée pour bâtir le CAA, qui sera constitué d'une bibliothèque spécialisée, d'un musée arabe d'archéologie et des études rupestres, d'un institut arabe d'archéologie et des études sahariennes, d'un laboratoire arabe de préservation et de restauration et des blocs administratifs. Benhamadi, l'ex-ministre du PTIC était présent sur les lieux.
«Je suis là en qualité de chercheur, nous dit-il, c'est un centre important qui favorise la restitution culturelle des sites et monuments, ajoute-t-il, on peut même parler de réalité virtuelle des monuments et des sites», dira-t-il encore. «La wilaya de Tipasa aura été gâtée en matière d'infrastructures culturelles, avec ces projets qui sont inscrits», conclut Khalida Toumi à l'issue de sa visite.


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