Durant près d'une semaine, du 22 au 26juillet 2007, les habitants de la ville de Koléa dans la wilaya de Tipaza ontvécu au rythme de soirées andalouses organisées par l'association musicaleEl-Bachtarzia et animées par plusieurs troupes de Koléa, Alger, Blida etBoufarik, ainsi que par des chanteurs en herbe de la région. Le lieu choisipour accueillir les troupes et les spectateurs a été le CEM Larbi Tebessi deKoléa, sous le haut patronage de la ministre de la Culture dans le cadre del'année «Alger, capitale de la culture arabe». Durant les chaudes soirées dejuillet, autant les jeunes que leurs aînés ont trouvé là un dérivatif fortintéressant d'une quinzaine de kilomètres. Parmi les troupes qui se sontproduites, nous avons pu apprécier les envolées musicales de la zorna et ElKortobia d'Alger, El Rachidia de Cherchell, El Djanadia de Boufarik, et ElWidadia de Blida. Il y avait aussi des chanteurs spécialisés dans ce genre fortprisé dans la région et qui a ses maîtres incontestés à Alger, Blida,Constantine et Annaba, surtout. Parmi les chanteurs qui ont repris le flambeaudes mains de Bachtarzi et ses disciples, nous retrouvons Yacine Bouzama,Nasreddine Harchi et la chanteuse Leïla Benmrah. Toutes les soirées débutaientà 22 heures pour ne se terminer que quelque temps avant l'aube, faisant planerles inconditionnels de la chanson andalouse et les replongeant dans dessouvenirs indélébiles quand même les mariages étaient célébrés avec ce genre.Bien entendu, les personnes âgées étaient légèrement plus nombreuses car lesjeunes sont plutôt attirés par la chanson Raï ou étrangère, avec une musiqueplus endiablée. Mais cela ne les a pas empêchés d'accompagner jusqu'au petitmatin les chanteurs dont les airs nostalgiques obligeaient tout le monde aucalme et à la compréhension des paroles dont la plupart sont des exhortations àl'amour du prochain, à la bonté et à l'entente entre les gens. Quoiqu'il ensoit, les citoyens de Koléa et ceux des alentours ont renoué, le temps de cessoirées musicales, avec un genre musical que les profanes croyaient disparu àjamais. Mais comme les bonnes choses ne meurent jamais, la musique andalouse oucelle dite chaabie aura toujours ses adeptes et ses fans qui la ferontredécouvrir à chaque fois à leurs contemporains.
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Posté Le : 28/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com