Algérie

Kif et psychotropes saisis par la BRI



Agissant sur la base de renseignements vérifiés, la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) a réussi à mettre fin aux activités de quatre dealers qui s'adonnaient à la vente de drogue au niveau de certains quartiers. Les informations parvenues à la BRI font état du fait que les quatre mis en cause exerçaient leur activité illicite au niveau de leurs propres cités, donnant lieu ainsi à la dénonciation.Les investigations lancées ont permis la saisie de 500 kg de kif traité et 1 .00 unités de psychotropes, mais aussi de 28 téléphones portables, trois chargeurs, une importante somme d'argent et d'autres objets dont une motocyclette qui servait comme moyen de transport de la marchandise. Habituellement, les trafiquants usaient de véhicules, mais pour tromper la vigilance des forces de sécurité, ils ont opté pour une moto.
Néanmoins, la ruse a été aussitôt démasquée. En termes de chiffres, la sûreté de la wilaya a enregistré 232 affaires avec l'implication de 327 personnes en 2020. Les différentes investigations durant cette année ont abouti à la saisie de plus de 13,55 kg de kif traité, 35 179 psychotropes en comprimés. Cette hausse a été jugée très préoccupante. L'inspecteur régional avait évoqué l'affaire traitée par les éléments de la sûreté de wilaya de Constantine, ayant permis la saisie de 500.000 comprimés. Ce qui est très grave, d'autant plus que ce genre de drogue est écoulé parmi les plus jeunes devant les lycées. Même les quartiers les plus calmes sont investis par ces individus qui sèment le poison dans la société.
Pourchassés par les services de sécurité, ils reviennent à la charge a chaque fois et c'est sous les yeux des habitants qu'ils écoulent leur marchandise. Parmi eux des repris de justice et des condamnés à la prison ferme, mais ils sont toujours en liberté. Pourtant lors de sa visite à Constantine, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, avait averti sur cette situation, à savoir que des personnes condamnées à la prison ferme étaient toujours en liberté. Il s'est d'ailleurs étonné du taux de notification des jugements prononcés par contumace par la cour de Constantine qui n'a pas dépassé les 35%. «C'est trop», a-t-il souligné «Cela n'a qu'une seule signification: que tous les efforts de la police judiciaire et de l'appareil de la justice étaient injurieux», avait ajouté le ministre, en février dernier.
Il est temps, somme t- il, de «trouver des solutions à ce problème qui génère une perte de temps, d'efforts et d'argent public». Néanmoins, la situation ne semble pas aller dans le sens souhaité par la tutelle pour que des malfaiteurs restent en liberté malgré leur condamnation à la prison ferme, et cela sans être inquiétés.


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