Deux mouvements de la rébellion touareg dont les responsables sont basés à Ouagadougou et qui refusent toute présence de l'armée et de l'Etat maliens dans la région. « Avant l'arrivée de la mission de stabilisation de l'ONU, il est souhaitable que les choses deviennent normales à Kidal parce qu'il n'y aura pas de déploiement partiel. Le déploiement de cette mission se fera en même temps que l'administration malienne et l'armée malienne. I l n'y a pas de mandat partiel. Kidal n'est pas un cas, c'est un objectif et aucune partie du territoire ne sera exceptée. Kidal, c'est le Mali et les objectifs visés concernent tout le Mali », explique le ministre malien des Affaires étrangères. « C'est une question de sécurité (...). Nous ne pouvons pas tolérer que cette situation d'incertitude et de relative confusion soit maintenue à Kidal », martèle-t-il. Selon M. Coulibaly, M. Compaoré « s'est engagé » à s'occuper de ce dossier. A Bamako, la presse locale croit savoir que l'armée se prépare à intervenir dans cette ville. Officiellement, c'est pour permettre la prise de fonctions du nouveau gouverneur de la ville, le colonel Adama Kamissoko. Selon certains médias maliens, les troupes étaient sur le point de rentrer dans la ville il y a moins de deux semaines. Elles furent empêchées par l'armée française qui persiste à « dire » que ni le MNLA ni le MIA ne sont prêts à accepter un gouverneur et surtout pas de troupes gouvernementales chez eux. C'est dans cette situation confuse qu'il faut peut-être saisir l'appel de M. Coulibaly à « ceux qui sont conscients de leur responsabilité face à l'Histoire ». Ils doivent, selon lui, « accepter l'intégrité territoriale et la laïcité de la république, renoncer à tout extrémisme religieux, savoir que l'unité nationale est consacrée, et accepter le dialogue » pour « construire une paix durable ». Parallèlement à cette volonté de récupérer le nord du pays, Bamako prépare « inlassablement » l'élection présidentielle prévue en juillet, un délai que beaucoup jugent difficilement tenable. « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour tenir ce délai-là. C'est un engagement », affirme le patron de la diplomatie malienne qui aurait demandé pour ce challenge l'aide du chef de l'Etat burkinabé et du président ivoirien Alassane Ouattara, l'actuel chef de la Cédéao. Une élection qui doit, selon le président français, « se tenir sur tout le territoire ». « Aucune fraction du Mali ne doit être privée de la possibilité d'organiser le scrutin », précise François Hollande.
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Posté Le : 11/05/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel B
Source : www.horizons-dz.com