Khobziste...suivez la liste !

Devenir journaliste, même si vous êtes un fumiste, ça vous dit pour vous la péter comme un artiste ' A l'image des derniers nouvellistes, c'est possible dans la presse byzantiniste. Si vous suivez la liste, quand bien même votre esprit serait freiné comme un banquiste, à l'exemple d'un complexé de sudiste, qui se prend pour un nordiste, ou comme cette autre arriviste, qui a jeté son foulard pour un jupon janséniste, et qui est allée commenter le métier comme étant celui de vaquer avec les autorités et les « PAFistes » ; la presse est ouverte à tous les parachutistes, parmi les gueux matérialistes. Quitte à avoir fait le juriste obscurantiste, ou d'être banni des terrains des footballistes. Désormais vous pouvez travailler dans un journal comme un publiciste ou un courriériste. Ne dites pas que vous travaillez comme pigiste. Jouez l'air d'un carriériste. Faites de vous même votre propre révisionniste, pour vous procurer quelques amulettes fantaisistes. Un p'tit tour au souk d'Ain-Sefra, vous conviendra. Procurez-vous de fausses lorgnettes tel un banal styliste, et qu'elles soient aussi grosses que les lunettes d'un métallurgiste. Surtout si elles sont blanches, pour une débile tronche, et qu'elles accrochent comme une avalanche. Ça vous donnera l'effet d'une mise à jour, comme un badaud de troubadour, préposé au détour d'un carrefour. Et pour le complément du glamour, c'est simple come bonjour. Habille-toi d'un pantacourt. Pas grave s'il est bas et te laboure de la taille au contour. C'est l'époque des mécréants et des giaours. Les hommes ne courent ni les rédactions ni les alentours, s'agissant de vautours qui cachent leurs origines de Bucarest ou sa voisine Sour. Ajoutez au-dessus des baskets, à la croquette que vous êtes, d'apparentes socquettes. J'allais oublier la casquette, une disquette, et vous voilà un pseudo-reporter au bas de la maquette. Car vous ne seriez jamais journaliste. C'est à peine si vous jouez aux pauvres gens le tour de l'exorciste. Pour monnayer vos papiers comme les feuilles d'un arboriste. C'est vrai que c'est triste. Mais bon, à quoi peut-on s'attendre de la part d'un faux talmudiste ' Hormis des torchons d'un digne écrivailleur khortiste, copiste -ou vous préférez plagiste '- lorsqu'aux aux yeux de vos sieurs laxistes, vous vous n'êtes qu'un fleuriste au crâne simpliste.