Khenchela : les jeunes du pré-emploi crient leur désespoir Actu Est : les autres articles

Comme partout ailleurs dans le pays, les jeunes diplômés de Khenchela se retrouvent à chômer.
L'oisiveté les ronge à petit feu. Ceux d'entre eux qui ont été recrutés dans le cadre du pré-emploi (CPE), ont pris attache avec nous pour nous faire part de leur ras-le-bol. Non seulement Ils occupent un emploi précaire à durée déterminée avec un salaire nettement inférieur au SNMG (ils touchent 10 000 DA/mois), mais ils risquent en plus de se retrouver au chômage à la fin de leurs contrats. Ne cachant pas leur désarroi, ils fustigeant cette politique qui les expose à la précarité et à un avenir des plus incertains. Ils refusent énergiquement, disent-ils, d'être «exploités dans les administrations publiques durant des années sans espoir de permanisation».
Ceux dont les contrats sont en voie d'expiration, déplorent en ces termes : «Les pouvoirs publics ne font rien pour dégager une solution définitive à ce problème, alors que la plupart d'entre nous dépassent la trentaine ; nous sommes sans emploi fixe et sans perspectives d'avenir.» La situation se complique davantage pour ceux ayant fait des études supérieures. Selon eux, les années passent sans qu'ils voient le bout du tunnel. Ils réclament leur insertion définitive et la régularisation dans les postes qu'ils occupent.