Khenchela: Kaïs, ses terres et son barrage

Au pied du mont de Chelia et du barrage Foum el-Geiss, aux paysages pittoresques et qui procurent repos et détente aux visiteurs, s'étale la daïra de Kaïs, avec une paisible ville qui porte le même nom, à quelque 25 km du chef-lieu de wilaya khenchela. Cette daïra dont le nom découle de l'époque romaine «Quinet», a une superficie de 472 km², est habitée par une population de 65.992 âmes et compte 3 communes: Kaïs, Remila et Taouzient. Promue au rang de daïra en 1984, Kaïs est la 2e ville après Khenchela.

 Elle a connu, ces dernières années, une relance importante à tous les niveaux, caractérisée par la mise en place d'un ensemble de programmes appelés à répondre aux besoins des populations en matière d'habitat, d'aménagement urbain, d'eau, de jeunesse, etc. L'agriculture restant la vocation de cette daïra. Parmi les 139 opérations inscrites au cours des différents programmes cités, presque l'ensemble des projets inscrits sont entamés ou réalisés, en attendant la station d'épuration des eaux dont une enveloppe financière de 67 milliards de centimes lui a été réservée. D'autres objectifs ont été aussi atteints tels la rénovation du réseau d'AEP pour les trois communes, l'assainissement, la protection des communes et la ville de Kaïs contre les crues, l'aménagement urbain, l'alimentation des communes en gaz de ville, les routes en double voies, l'éclairage public, l'embellissement, etc. En matière de santé Kaïs dispose d'un hôpital de 240 lits, (construit en 1993 par une entreprise belge), est bien équipé et dispose de quelque 15 médecins spécialistes. En résumé l'on peut avancer qu'à Kaïs, responsables et citoyens sont confiants pour l'avenir et sont décidés à concrétiser d'autres objectifs de développements économique et social, puisque la daïra avec son barrage, ses terres fertiles, son environnement, peut consolider son développement et réaliser de nouveaux projets. Le wali et tout l'exécutif de la wilaya ont inspecté les projets. Une séance de travail, avec la société civile, le mouvement associatif, a permis de discuter et de lever toutes les contraintes qui freinent le processus de développement. Quoi qu'il en soit, à Kaïs, qui ressemble à un vaste chantier de développement, la course contre la montre est lancée.