Khenchela : cher, trop cher ! Actu Est : les autres articles

A quelques jours de l'Aïd El Adha, les discussions tournent essentiellement autour du mouton, dont le coût, cette année, a battu tous les records.
C'est un gros problème pour la grande majorité des pères de famille aux revenus limités, qui n'arrivent même pas à subvenir à leurs besoins quotidiens. Beaucoup de familles, découragées par le prix excessif du mouton, ont décidé de renoncer à ce rituel. Certains nous ont affirmé qu'ils errent d'un point de vente à un autre depuis déjà quelques jours. «L'animal proposé entre 30 000 et 50 000 DA, n'est en fait qu'un agneau! Pour avoir un bon bélier, il faut débourser jusqu'à 100 000 DA.
C'est incroyable! C'est fou! Les prix pratiqués dépassent l'entendement !», s'est écrié un père de famille. Beaucoup, après de longs et vains marchandages, retournent bredouilles chez eux, avec l'espoir que les prix finiront par baisser dans les prochains jours. Néanmoins, tout le monde s'accorde à dire que ce sont les spéculateurs qui sont à l'origine de cette augmentation vicieuse qui pénalise les pauvres citoyens au revenu faible. De leur côté, les éleveurs et les revendeurs l'imputent à la cherté de la vie en général et à celle des aliments du bétail en particulier, et aux conditions climatiques défavorables.