La wilaya de
Khenchela, qui compte plusieurs projets de réalisation dans les différents
secteurs octroyés dans les programmes des Hauts Plateaux de développement, sont
en cours de réalisation. Cependant, certains d'entre eux se trouvent à l'arrêt
et ce, malgré les enveloppes financières très conséquentes attribuées par
l'Etat.
Les raisons invoquées par les responsables
locaux, entreprises publiques ou privées, sont la pénurie de la matière, la
base essentielle d'un chantier qui est le ciment (noir ou blanc). Les
acquéreurs de logements (LSP), de lotissements, habitat rural... évoquent eux
aussi les mêmes raisons, avec la flambée des autres matériaux de construction,
acier, gravier, etc. La problématique du ciment, avec toute sa dimension, dure
et persiste, et nécessite des réponses aux questionnements des parties
concernées.
A Khenchela, chef-lieu de wilaya, avec ses 21
communes, 08 daïras, les chantiers sont approvisionnés par deux unités de
cimenterie. La première à Aïn Touta (Batna), et la seconde à Elma-Labiod
(Tebessa). Ces deux usines se trouvent confrontées à des difficultés techniques
et ne peuvent répondre aux besoins des nombreux projets.
L'arrêt des chantiers, la cherté du ciment,
le marché noir, ont pour conséquence la réévaluation des opérations ou projets,
comme c'est le cas pour la station d'épuration des eaux usées à Kais, dont
l'enveloppe financière a dépassé les 200 milliards de cts, à l'arrêt. A noter
enfin que pour ce chapitre de réévaluation, la wilaya de Khenchela a régularisé
de 2005 à 2009, période du programme des Hauts Plateaux, près de 60 milliards
de cts en guise de réévaluation soit 02 % de la valeur des opérations
inscrites.
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Posté Le : 30/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Salmia
Source : www.lequotidien-oran.com