khenchela

Les familles des victimes de l'intoxication au cachir qui a coûté la vie à deux enfants, originaires de Kaïs l'été dernier, ont protesté hier, devant le jardin public en plein centre-ville de la commune de Kaïs, à 26 km du chef-lieu de wilaya de Khenchela.Cette protestation, selon les déclarations des parents des victimes, vient suite au silence affiché par les autorités après l'appel qu'ils avaient lancé il y a deux mois au ministère de l'intérieur. Cette fois ci, les parents des victimes (Ridha Aït Abderrahmane et Haroun El Rachid Derardja, âgés de 11 ans) , ainsi que les habitants de Kaïs, ont demandé l'intervention du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, afin de déterminer les véritables raisons de cette intoxication qui a causé la mort de leurs enfants ; surtout que les échantillons de cachir acheminés pour analyse au laboratoire de la wilaya de Batna, ont été declarés «positifs», et confirment «la présence des germes responsables d'une toxi-infection d'origine alimentaire», selon les déclarations de Abdelhafid Seddouk, chef du service de la prévention à la DSP de Batna à l'APS.Les parents des victimes se demandent toujours «si les résultats des analyses ont paru positifs, comme le prouvent les certificats de constatation de décès, pourquoi il n' y a aucune poursuite judiciaire contre les responsables de ce crime '». Une page Facebook a également été lancée à la mémoire des victimes, où on trouve le slogan «Il n'y a ni justice ni liberté possibles lorsque l'argent est toujours roi».