KHEMIS MILIANA La rentrée universitaire et ses contraintes

La rentrée universitaire solennelle 2011/2012 a eu lieu hier pour les 14 000 étudiants que compte, cette année, le centre universitaire de Khemis Miliana.
Un centre qui commence à connaître des insuffisances au niveau des capacités d'accueil en places pédagogiques, insuffisances qui ne manqueront pas de handicaper sérieusement l'élan et les efforts de développement du centre. Lors de la dernière visite au centre, le 18 juillet dernier pour s'informer sur le déroulement de l'opération des préinscriptions après la proclamation des résultats du bac, du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, la direction lui avait posé le problème. Il lui avait été demandé de tenir compte de ces insuffisances au moment de l'affectation des étudiants. Cela n'a pas empêché le ministère d'affecter environ 1 000 étudiants de plus que ce qui avait été souhaité. Aujourd'hui, dans ce centre on se concerte pour adopter les mesures idoines pour parer à cette insuffisance en places pédagogiques. Les solutions ne sont pas nombreuses, soit commencer plus tôt, ce qui n'est pas facile à l'approche de la période hivernale, soit adopter la mesure qui consiste à instituer une 6e séance journalière ou encore fonctionner le samedi. Si pour cette rentrée on pense pouvoir faire face à ce problème, on craint que pour la rentrée le problème se posera de manière plus aiguë. Certes, il a été décidé une extension du centre d'une capacité de 8 500 places pédagogiques supplémentaires soit presque le double des capacités d'accueil actuelles. Selon le chef de l'exécutif de la wilaya, accompagné des directeurs concernés, notamment le DLEP (directeur du logement et des équipements publics), qui a tenu une petite réunion de travail avec les responsables du centre, il s'agit là d'un programme d'extension prévu dans le cadre du plan quinquennal en cours. Il indique que la principale contrainte a été levée, puisqu'on a adjoint une superficie de 23 ha à l'espace existant. Ce nouvel espace comporte, lui-même, une contrainte, à savoir qu'il faudra déplacer les lignes à haute tension. Pour cela, les crédits on été alloués mais les travaux de déplacement de ces lignes n'ont pas été entamés à ce jour ce qui risque de freiner quelque peu l'exécution de ce programme. Selon le DLEP, la réalisation de 4 000 places pédagogiques sera entamée au plus tard à la fin de l'année en cours. Le wali a demandé aux responsables concernés, recteur et DLEP de se concerter pour que la réalisation des structures réponde aux meilleurs critères de fonctionnalité et d'architecture. Le DLEP précise à ce sujet que l'appel d'offres a été lancé et que le dossier pour la réalisation de 2 x 2000 places est au niveau des visas. Pour le déplacement des lignes de haute tension, l'enveloppe allouée, à cet effet, a été débloquée, il reste maintenant à la SDO (Sonelgaz) d'exécuter l'opération. Il a été décidé aussi d'entamer la construction du rectorat, de la grande bibliothèque et des restaurants universitaires qui devront être intégrés aux différentes résidences pour diminuer les mouvements d'étudiants. Tout comme les responsables ont été instruits de construire les restaurants au rez-de-chaussée et de les surélever de chambres pour les étudiants pour éviter le gaspillage de terrain. Sur un autre registre, lors du lancement de la campagne labours-semailles lundi dernier. Le chef de l'exécutif a vivement suggéré aux responsables du secteur de l'agriculture de travailler en étroite collaboration avec l'université qui aura à charge de proposer les solutions aux problèmes que connaît le secteur et de promouvoir ce secteur qui vise l'autosuffisance alimentaire.