Durant 4 journées
consécutives, les 19, 20, 21 et 22 juillet, a régné au sein des sûretés de
daïra de la wilaya de Aïn défla et de la direction de la Sûreté de wilaya une
intense activité, dans le cadre des manifestations de la commémoration de la
naissance de la police algérienne, qui a vu le jour il y a 47 ans, le 22
juillet 1962, soit 17 jours à peine après le recouvrement de l'Indépendance.
Pour la circonstance, les correspondants de
la presse nationale ont été conviés les 20 et 21 à assister à différentes
activités sur le terrain, activités somme toute quotidiennes des policiers :
les journalistes ont constaté de visu dans la journée du 20 le travail accompli
au niveau des contrôles de la circulation routière en différents endroits sur
différentes routes et surtout les contrôles de vitesse, du port de la ceinture
de sécurité, de l'utilisation du téléphone portable au volant... Pendant ces
opérations, il a été donné de constater à maintes reprises que certains
conducteurs, malgré les preuves irréfutables de manquements en code de la route
en vigueur, nient l'évidence.
Le 21 juillet, les journalistes ont
accompagné les équipes de la BMPJ en différents lieux publics dont la gare
routière de Aïn défla, où ont été effectuées des vérifications d'identités. Ce
fut alors l'occasion d'un dialogue entre une multitude de jeunes, qui passent
très souvent la journée dans la gare, et les commissaires Touri et Ouzougzou
qui ont chapeauté ces opérations. Un dialogue riche en enseignements, pour les
uns et pour les autres, bénéfiques pour lever la barrière entre le citoyen et
sa police.
Après quoi, le chargé de la cellule de
communication de la Sûreté de wilaya, le commissaire Touri en compagnie de son
collègue, responsable de la BMPJ, le commissaire Ouzougzou ont reçu les
journalistes au niveau du siège pour un point de presse. Ce fut le directeur de
la Sûreté de wilaya lui même, Mr Ba Ahmed, qui a pris la parole pour donner les
grandes lignes de la réorganisation de fond en comble des services et surtout
sa résolution de mener un combat sans relache contre toutes les formes de
délinquance et de criminalité, et de garantir aux habitants toute la sécurité à
laquelle ils ont droit dans le cadre des lois en vigueur et surtout du respect
de ces lois par tous, y compris les éléments de la police quelle que soit leur
fonction ou leur grade.
Selon les communiquants, un programme a été
établi à court terme et à moyen terme.
A court terme, il s'agira de faire infléchir
la courbe des accidents de la route et sa cohorte de morts et de blessés, la
maîtrise de la situation sécuritaire dans les grandes centres urbains,
particulièrement la ville de Khémis-Miliana où la situation sur le plan de la
sécurité publique n'a fait que se dégrader : vols, agressions, meurtres, encore
non élucidés.
Déjà, indique-t-on, des mesures ont été prises
et appliquées : 123 policiers de Khémis-Miliana ont été mutés et remplacées par
des éléments «neufs». Un commissaire de la sûreté de daïra a été récemment
installé venant de Miliana où il était en poste depuis quelques années.
Au niveau de la direction de la Sûreté de la
wilaya, idem puisqu'on a vu l'installation depuis quelques mois de Mr Ba Ahmed
qui était commissaire de daïra à Djellida, avec aussi l'installation du
commissaire Touri Halim qui était chef de la sûreté de la daïra de Boumedefaa.
Sur le plan des données statistiques, on peut déjà constater une nette
diminution des délits et des manquements au code de la route.
Selon le bilan avancé, une intense activité
est développée par les services de la police judiciaire et les BMPJ. Durant le
semestre écoulé 58,14 % des cas de vols qualifiés sont résolus et 67,14 % des
vols simples élucidés. Pour ces 2 types de délits, 129 personnes ont été
placées sous mandat de dépôt et 125 citées à comparaître directement.
S'agissant des atteintes aux personnes, on a
enregistré 883 cas, 726 résolus soit 86,59 % avec 1.088 individus impliqués
dont 256 placés sous mandat de dépôt. La lutte contre le trafic de drogue
durant le dernier semestre s'est soldée par la saisie de 3.410,56 g de kif et
de 1.564 cachets de psychotropes, ce qui a conduit à la mise sous mandat de
dépôt de 199 individus.
Les services de la PJ ont traité, en 2008, 54
affaires de trafic à caractère économique, 31 ont été résolues (57,41 %) où
étaient impliquées 78 individus dont 48 ont été placées sous mandat de dépôt.
Un autre fait important, dont il a été fait part, c'est la réouverture des
dossiers de certaines affaires que tout le monde croyait «classés».
Notamment l'affaire des meurtres en série des
gardiens d'écoles à Khémis-Miliana en 2007/2008, où 7 gardiens ont été
sauvagement agressés, 4 d'entre eux ayant laissé leur vie. On indique que les
équipes d'inspecteurs de la police scientifique ont repris ces dossiersn les
ont réouverts et repris les enquêtes.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 25/07/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M N
Source : www.lequotidien-oran.com