«Le village ne dispose ni de réseau AEP, ni de celui d’assainissement, ni, encore moins, d’une route», regrettent-ils. Pour traverser l’oued longeant Harour, les villageois s’aventurent sur un pont de fortune, consistant en une structure métallique légère, déposée là depuis une décennie, soulignent-ils dans un écrit, adressé il y a quelques jours au Premier ministre. Dans leur lettre, ces villageois expliquent que les écoliers et les femmes enceintes, qu’il faut, en cas d’urgence, transporter vers une maternité, doivent passer par ce pont dangereux, avec tous les risques encourus, rappelant que de nombreux accidents en ont été enregistrés. Les rédacteurs du document rappellent la désertion totale de la deuxième partie du village, soit une vingtaine de villas, que leurs propriétaires ont dû abandonner en raison de l’absence de commodités.
«Les maisons se dégradent de jour en jour pendant que leurs propriétaires sont contraints de s’entasser dans des demeures précaires», précise le document. Ayant abandonné leur village dès l’année 1996 sous la pression terroriste, les habitants de Harour ne sont revenus que dix années plus tard. Cependant, les conditions dans lesquelles vit leur village actuellement ne les encouragent pas à y rester. D’où leur interpellation à l’endroit des responsables locaux pour savoir quels seraient les motifs à l’origine de la «marginalisation» de leur localité. «Nous avons adressé moult demandes aux autorités compétentes pour la réalisation d’une route au profit de notre village et des raccordements des nos habitations au réseau d’électricité, mais, à ce jour, en vain», déplorent les représentants du village.
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Posté Le : 19/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yacine Omar
Source : www.elwatan.com