Khellil et Zenati réintègreraient le FFS

Les anciens de retour ? On a appris que d’anciens cadres du FFS, notamment Saïd Khellil et Djamel Zenati, qui ont un temps claqué la porte pour des raisons politiques, pensent réintégrer ce parti sous peu. Saïd Khellil, l’ancien premier secrétaire du FFS et ancien élu de Tizi-Ouzou lors des élections législatives avortées, celui qui avait alors battu le Dr Saïd Sadi à Tizi-Ouzou, semble se rapprocher doucement mais sûrement de son parti de toujours. Saïd Khellil, un pharmacien très estimé à Tizi-Ouzou, avait essayé, après avoir quitté le FFS, de créer un parti, le Mouvement pour la Démocratie et la Citoyenneté (MDC), mais n’a pu réussir à décrocher l’agrément. Ayant goûté à la politique et ne pouvant certainement pas vivre en dehors d’un cadre organisé, M. Khellil serait, selon nos sources, en pourparlers avec les responsables du parti de Aït Ahmed pour son retour au bercail. Il est également, d’après toujours nos sources, question de Djamel Zenati, un ancien du Mouvement Culturel Berbère (MCB) et ancien directeur de campagne de Hocine Aït Ahmed alors candidat à la présidentielle. On a vainement essayé de prendre contact avec Zenati mais, selon nos sources, l’ancien leader des commissions nationales du MCB n’est pas loin de réintégrer le FFS. Avec cet éventuel apport de ses anciens cadres, le FFS peut facilement renouer avec les temps anciens quand il pouvait aisément remplir les stades. Avec ce retour en force annoncé, on doit s’attendre à ce que la scène politique renoue avec une certaine activité. Plus uni et mieux structuré, le parti de Aït Ahmed a des chances de regagner la première place, au moins sur la scène régionale. Certes, les temps sont différents et les partis affrontent la morosité des populations, mais il semble bien que la scène régionale a besoin de ces partis. Cette attente est décelable, quoique légèrement, chez les citoyens qui attendent du nouveau et même un renouveau face avec la société éreintée, accablée et épuisée par tant d’années de violences et aussi par une crise sociale qui commence à peser. M. Chabane