Une information émanant de source pénitentiaire, fait état de la découverte d'une lettre de l'un des détenus de la prison de Bouzaâroura et qui devait parvenir sur le bureau du président de la République française François Hollande. La lettre a été découverte lors d'une opération de contrôle du courrier tout à fait ordinaire. La correspondance en question devait être acheminée par l'intermédiaire d'un ressortissant français habitant à Alger. Le courrier contiendrait une interpellation par l'auteur, du président François Hollande en l'occurrence, aux fins d'une éventuelle intervention de sa part. Tenez-vous bien ! Car il ne s'agit pas d'un accusé comme les autres, il s'agit du tristement célèbre Jean-Michel Baroche dont le nom avait défrayé la chronique il y a quelques mois de cela. Accusé d'avoir été à l'origine d'une agence de mannequins, Baroche attirait, en se servant de sa profession, des jeunes filles mineures dans le but de les exploiter sexuellement dans la production de films à caractère pornographique, a-t-on ajouté. Découvert par les forces de sécurité, celui-ci a été écroué. Il sera accusé ainsi que cinq autres coaccusés d'un réseau de production de films pornographiques. Selon les premiers éléments de l'enquête, la tierce personne devait servir d'intermédiaire en réceptionnant ledit courrier à l'adresse de son domicile se trouvant à Alger, puis le faire parvenir par ses propres moyens à l'Elysée. On est amené à croire que l'auteur de la correspondance se serait inspiré de l'affaire Florence Cassez, arrêtée au Mexique en 2005, accusée d'enlèvement, séquestration, délinquance organisée et possession d'armes à feu et de munitions à l'usage exclusif des forces armées, condamnée à une longue peine de prison par la justice de ce pays en 2008. La mise en cause est libérée il y a une vingtaine de jours, à la suite de l'annulation de sa condamnation par la Cour suprême du Mexique à la suite de l'intervention de l'Elysée. Apparemment, on est en passe d'assister à un nouveau phénomène. Pourquoi, en effet, ne pas tenter sa chance. Baroche en a bien le droit, puisque des criminels ayant été reconnus coupables, doivent leur salut à de très hautes interventions, sacralisant et internationalisant ainsi le syndrome de l'enfant gâté. Enfin, de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.
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Posté Le : 18/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R Khazini
Source : www.infosoir.com