Algérie

Khelli l'bir beghtah La série infernale


Toutes les rivières du monde ne blanchiront pas un responsable occidental impliqué dans un scandale de corruption ou autres, alors que tous les oueds d'Algérie, aussi pollués soient-ils, ne seront guère en mesure de souiller un seul responsable algérien impliqué dans les magouilles les plus ignominieuses puisqu'il trouve toujours les moyens de se refaire une virginité et se propulser à l'avant-garde.
Pas la peine de vérifier cette thèse et pas la peine aussi de chercher les causes de cet état de fait ni les noms de ces personnages, car il s'agit là d'une question sans réponse qui vient s'ajouter à des centaines d'autres qui, elles aussi, sont restées sans réponse depuis l'accession de l'Algérie à cette indépendance tant attendue et pour laquelle des sacrifices colossaux ont été consentis... Les scandales économiques impliquant des responsables perchés dans les plus hautes sphères de l'Etat, certains sont à la tête de départements névralgiques, sont légion ces dernières années.
Une véritable course à la rapine est enclenchée, semble-t-il, entre certains protagonistes qui n'ont apparemment pas peur de se souiller ou de se faire prendre la main dans le sac en train de dévaliser les richesses de toute une nation, d'un pays damné sur le territoire duquel vit un peuple livré à lui-même et à ses souffrances. Véritable situation kafkaïenne que celle dans laquelle se retrouve l'Algérien qui vit dans un pays classé en pole position des pays jouissant d'une bonne partie des richesses que Dieu offre à ses créatures qui ne peuvent en profiter pleinement et accéder à un niveau de développement satisfaisant. Une majorité de la population réduite au silence et à la résignation est ainsi condamnée pour un crime qu'elle ne se rappelle pas avoir commis, à assister passivement à une série infernale de détournements par milliards de l'argent du contribuable.
Après les derniers scandales de dilapidation de deniers publics impliquant des entreprises algériennes de souveraineté, un autre événement, un de trop, vient de se produire. Le bureau du procureur général d'Alger a fait l'objet d'un cambriolage. La seule information à laquelle a eu droit l'opinion publique c'est que les cambrioleurs ne sont pas nés de la dernière pluie, car il s'agit de personnes très bien informées et connaissant bien les lieux. Des données concernant de grosses affaires de détournement ont été détruites en vue de dissuader «le dissuadeur». Enfin, de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.
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