Algérie

Khelli l'bir beghtah L'école, un lieu de désordre '



Actuellement, le phénomène de la violence n'épargne aucune couche sociale. La violence a tendance à envahir toutes tes structures et en particulier l'école qui devrait en principe permettre à l'individu de développer des capacités multiples qui l'amèneront à s'adapter harmonieusement. Mais de nos jours l'éducation s'inscrit dans une conjoncture particulière : celle de la violence en milieu scolaire qui ne cesse de se propager et d'amorcer un virage pour le moins drastique influent sur la vraie mission de l'école qui tente, par tous les moyens, de ralentir la problématique de la violence et donc travailler à sa prévention. Cette mutation dans le rôle de l'école implique un dysfonctionnement dans le système éducatif et retentit nécessairement sur le comportement de chaque partenaire à l'intérieur de ce système. Pour cela, l'école devrait rester le lieu où l'enfant apprend à apprendre, à devenir autonome et à acquérir des connaissances et non pas un lieu de désordre. Après le meurtre et le suicide à l'intérieur d'un établissement scolaire, le mot violence en milieu scolaire n'est plus approprié et toute la société civile est concernée car maintenant ni les enseignants, ni les enfants, ni les administrateurs, ni les parents d'élèves ne sont en sécurité en milieu scolaire. Vu le silence sur ce phénomène de la tutelle et du gouvernement, il est temps d'agir car aujourd'hui il ne s'agit plus de tirer la sonnette d'alarme. Actuellement, le phénomène de la violence n'épargne aucune couche sociale. La violence a tendance à envahir toutes les structures et en particulier l'école qui devrait, en principe, permettre à l'individu de développer des capacités multiples qui l'amèneront à s'adapter harmonieusement à son environnement ; elle devrait cultiver la réflexion, les capacités d'analyse et de synthèses, les motivations qui vont susciter en lui l'envie de savoir, d'acquérir des connaissances et l'inciter à apprendre toujours plus. Afin de pallier ce fléau, la société ' parents, institution d'Etat ' devra s'impliquer et ne pas laisser l'école à son mauvais sort (problème du siècle). Quel soutien accorder aux enseignants qui s'insèrent dans la profession ' Quel soutien donner à ceux que l'on croyait insensibles et qui, subitement, sont fragilisés par des paroles, des attitudes et des gestes brutaux ' Comment les accompagner sans banaliser les événements ' Par la fuite, le silence, le déni ' Nous connaissons tous des collègues volontaires et généreux qui écoutent et soutiennent pour conjurer la souffrance de leurs pairs. Mais au-delà de ce volontariat, il y a une nécessité d'éthique professionnelle pour tous.
La tutelle n'a toujours pas annoncé son intention d'élaborer un plan d'action pour lutter contre la violence en milieu scolaire. En revanche, aucune mesure concrète, aucune échéance et aucun budget n'ont été précisés. Il est impératif que les directions d'établissement s'engagent à faire respecter le code de conduite des élèves ainsi que les droits de l'Homme et les libertés fondamentales de chacun. De même, les commissions scolaires doivent se doter d'une politique claire sur la violence dans le milieu du travail. Il est temps que le ministère de l'Education traite le dossier sérieusement. Il faut arrêter de déclarer que la violence en milieu scolaire se limite à des cas isolés. D'ailleurs plusieurs facteurs poussent les élèves à commettre des actes, dont l'échec scolaire, les conditions d'étude et même la politique de l'enseignement. Les élèves n'ont plus confiance, ils ont l'impression qu'ils ont raté leurs études et c'est ce qui les encourage à avoir recours à la violence. Enfin de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.


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