Algérie

Khelli l'bir beghtah Est-ce bien sérieux '



Le petit et très lointain pays d'Islande a été secoué par une crise financière sans précédent. Jusque-là rien d'inédit dans une Europe aux prises avec des pays en cessation de paiement dont le plus récent, Chypre, a vu s'effondrer sa valeur boursière. Au point de taxer lourdement tous les titulaires de comptes bancaires. En un mot, ce sont toujours les petits épargnants qui paient la facture tandis que les banquiers s'en sortent aisément et sont souvent généreusement renfloués. Comme ce fut le cas lors de la fameuse crise dite des subprimes qui n'a mis sur la paille que le petit peuple, tandis que les magnats de la finance ont non seulement suspendu les crédits au logement, jetant à la rue de nombreuses familles, mais encore, l'Etat américain a aussitôt rempli les caisses. Alors face à cette fatalité qui taxe toujours les plus pauvres, il peut y avoir une autre solution qui fasse moins mal et qui sanctionne surtout les plus riches, les banquiers qui sont les premiers responsables de la faillite. C'est ce qui vient de se passer en Islande où la population a organisé une gigantesque grève en exigeant le changement de gouvernement, et ce dernier a fini par céder devant la grosse pression de la rue. Un directoire a été installé et, composé de citoyens, il s'est empressé d'engager des poursuites contre les banquiers qui ont pris la poudre d'escampette. Alors le gouvernement provisoire s'est attelé à remettre sur pied une économie basée essentiellement sur le tourisme et l'industrie du bois. Très vite, le taux de croissance a été ramené à des proportions respectables et peu à peu le pays a commencé à respirer. Comme quoi, il existe d'autres solutions que le diktat du grand capital et de la finance. L'Islande l'a tenté et elle a réussi. En attendant que d'autres pays suivent. Il faut juste rappeler que les 90 % des richesses mondiales sont détenues par à peine 10 % d'individus dont une importante proportion revient aux émirs du Golfe et autres richissimes enturbannés. Tandis que le reste, c'est-à-dire les 9/10e de la population mondiale se partagent les 10 % des richesses qui restent. Est-ce bien sérieux ' Enfin, de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)