Algérie - A la une

Khelli l'bir beghtah Qui nous cherche, nous trouve



La République française recrute ses ministres dans une frange sociale pas du tout recommandable. La Toile nous fournit une preuve éclatante avec en prime l'aveu d'un ministre qui s'est illustré par un geste obscène et indigne sur un plateau de télévision. L'ancien ministre français de la Défense a tout simplement brandi un bras d'honneur devant deux journalistes qui l'interviewaient et devant des milliers de téléspectateurs.
Le motif de ce geste est une réponse à la question de savoir si la France devrait oui ou non reconnaître les méfaits de la colonisation en Algérie. Gérard Longuet, c'est de lui qu'il s'agit, est sénateur de sa République. Il est censé donner l'exemple puisque le mot «sénateur» est empreint de sagesse. Mais force est de constater que ce n'est pas un critère d'ascension sociale dans ce pays qui a permis à un collaborateur des nazis de déporter des dizaines de milliers de français de confession juive aux camps de la mort et qui a massacré des centaines d'Algériens. Ces deux crimes majeurs ont été commis sur le sol de la France, à Paris plus exactement. Ce personnage abject a été plusieurs fois ministre de la République de M. Longuet. C'est aussi cette même France qui continue à célébrer le «courage» d'un général tortionnaire qui a conduit la dernière guerre coloniale de la République, en usant des moyens les plus inhumains à l'encontre des femmes et des enfants. La liste des voyous que l'Etat français a élevé au rang de héros est encore très longue. Sachant cela, on comprend bien le Longuet lorsqu'il qualifie son geste de «populaire». Il veut nous faire admettre que le Français moyen est aussi vulgaire que lui. Nous, Algériens de ce côté-ci de la Méditerranée, ne le croyons pas. Nous pensons que les Français, en général, sont un peuple pacifique, mais ont la malchance de compter dans leur classe politique des pourris, des tortionnaires, des réactionnaires, des néocolonialistes. Certains comme Papon sont morts, d'autre continuent de pourrir l'atmosphère de la République française. La mauvaise graine, quoi ! Attention, celui qui nous cherche, nous trouve. Enfin ' de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.


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