Khelli l'bir beghtah Le travail des mercenaires

Les mercenaires islamistes de tous bords trouveront, sans nul doute, dans le conflit armé qui prend désormais des dimensions internationales au Mali, une autre belle occasion pour satisfaire leur envie de meurtre et de chaos. Ils seraient déjà plus de 60 000 en Syrie. Ils y ont débarqué avec l'aide de certaines organisations financées par la pétromonarchie. Ils ne vont pas tarder à finir leur boulot avec la prise de Damas qu'ils réduiront en ruine. Des quartiers entiers aux quatre coins de ce pays, berceau de la civilisation islamique, ont été totalement ravagés. C'est, en fait, cela le travail de ces mercenaires. Ils aiment le chaos. Ils l'ont provoqué en Irak, en Afghanistan, en Libye et ils ne vont pas tarder à débarquer au Mali. Cette fois, ils dirigeront leurs armes contre leur alliée d'hier, la France. Ce pays a pris une part active, aux côtés des milices islamistes, dans la guerre qui a provoqué la chute du régime de Kadhafi. Et c'est son intervention qui a rompu le fil ténu qui maintenait un certain équilibre dans la région. Kadhafi mort, la furie sécuritaire s'est emparée de ce pays et libéré la bête. Aujourd'hui, cette même France veut mettre un terme aux agissements de ceux qu'elle a elle-même armés. Mais pareille entreprise est très difficile à mener. D'autant que dans quelques jours les sites Internet djihadistes vont lancer une vaste opération internationale de recrutement de combattants pour provoquer le chaos au Sahel. Une partie des mercenaires qui se trouvent en Syrie, va, sans doute, répondre à l'appel. D'autres viendront d'Afghanistan ou d'Irak. Bref, le nord Mali comptera bientôt la plus importante concentration de terroristes au mètre carré. Ainsi, le grand projet qui consiste à créer un foyer de tension en Afrique du Nord dont rêvait, de son vivant, Oussama Ben Laden en donnant sa bénédiction à Aqmi, est une réalité. Il sera extrêmement compliqué d'arrêter cette nouvelle guerre à nos frontières Sud. Dans quelques années, on en parlera comme d'une constante. En tout cas, il est certain que les Touareg maliens ont perdu leur territoire pour très longtemps. Enfin, de quoi je me mêle ' Khelli l'bir beghtah.