C'est tard dans la soirée d'avant-hier samedi que le rideau est tombé sur
la 8e édition du festival culturel de «Kharjet Sidi Rached», qui n'a pas manqué
de sortir, une semaine durant, la ville de Constantine de sa torpeur
ramadhanesque.
En effet, pas moins de 14 formations artistiques se sont produites dans
l'enceinte du théâtre régional de Constantine (TRC), qui s'est finalement
révélé trop petit pour contenir tous les fans de la musique aïssaoua et gnaoui.
A telle enseigne que pratiquement pendant toutes les soirées, un public nombreux
composé surtout de jeunes qui n'ont pas pu accéder à la salle, suivait les
spectacles donnés à partir de l'esplanade du 1er Novembre grâce à un écran
géant installé en haut de l'édifice du théâtre, retransmettant en direct les
évolutions des troupes de musique et de danse sur la scène.
Durant près d'une semaine, le dit théâtre n'a pas désempli, et
particulièrement lors de la soirée d'ouverture du festival et lors de sa
clôture également.
Cette 8e édition de «Kharjet Sidi Rached» s'est distinguée des autres par
deux choses : d'abord elle a revêtu une dimension arabe, avec la participation
de la Tunisie, du Maroc, de la Libye et de la Syrie ; ensuite, elle a coïncidé
avec l'organisation, les 25 et 26 août 2010 en fin d'après-midi, d'une
rencontre sur la pensée soufie et le rôle des zaouïas, où les intervenants ont
débattu du message de ces dernières et de leur rôle dans le mouvement de
libération en Algérie.
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Posté Le : 30/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com