Algérie

Khanafou en visite de travail à Béjaïa



Khanafou en visite de travail à Béjaïa
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M. Khanafou, a fait une visite de travail à Béjaïa à travers laquelle il a inspecté son secteur et visité nombreux projets en chantiers et qui devraient contribuer à son développement.
Il a fait une première descente au port de pêche et de plaisance de Tala GuiIlef pour s'enquérir des travaux en cours. Le taux d'avancement des travaux dans le port est à 95%, et sa réception est prévue en fin juillet. Une entité qui va créer 2 400 emplois et assurera une production de 6 000 tonnes/an. Le ministre a suggéré de ne pas surcharger l'infrastructure, mais de la doter uniquement d'installations utiles en attendant d'ouvrir la réflexion pour en apporter d'autres plus indispensables. Toutefois, une assiette d'une superficie de 3 350 métiers est déjà réservée pour un motel. La délégation s'est, ensuite, dirigée à Tajebouit, le ministre a visité une ferme aquacole pour l'élevage du loup et de la daurade, réalisée dans le cadre du PSRE. Non encore opérationnelle en raison de la non-réception des alvins. De retour au port de pêche de Béjaïa, le ministre s'est quelque peu entretenu avec quelques pêcheurs. Il était à l'écoute des différents rapports du DPRH, DTP, EGPP et du laboratoire associé qui lui ont donné une situation succincte chacun de son secteur. D'une enveloppe de 914 millions de dinars, le port de Béjaïa, dont le programme remonte à 2003, est achevé dans sa première tranche. Si la fabrique de glace est opérationnelle, la chambre froide et la pêcherie ne le sont pas encore. Quant à la deuxième phase, qui doit contenir d'autres équipements, elle accuse un retard. Outre l'unité de thon «Golf sainte Gouraya», le ministre a également visité l'unité de thon de Oued Ghir. En activité depuis 2009, elle produit 1000 tonnes/an. Une unité qui reste encore loin de ses performances tant en production qu'en commercialisation, et ce, en dépit de la qualité de ses produits à base d'huile d'olive. Sa production enregistre un déficit de 2000 T/an. Elle compte arriver à un prix réel compétitif et trouver des acquéreurs et une place dans le marché local, et pourquoi pas international. Le ministre s'est dit satisfait de sa visite où il a déclaré qu'il y a des potentialités pour le poisson d'élevage notamment. Et d'ajouter que pour la pêche, il faut d'abord faire une évaluation et ne plus naviguer à vue : s'il faut observer une halte, c'est pour s'orienter en fonction de l'évaluation et de l'injection de nouvelles capacités. Les ressources sont importantes pour les 100 km de côtes avec les ports de Tala GuiIlef, Béni K'sila, plage d'échouage de Souk El Tenine et les différentes fermes aquacoles en projet, mais surtout la réception de sa pêcherie. On verra mieux.


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