Algérie - Mohamed Ben-Allel Ben Embarek

Khalifa Ben Allal, Koléa veut se souvenir



La fondation Emir Abdelkader en collaboration avec la wilaya de Tipaza organisera aujourd’hui, à partir de 9h30, à l’amphithéâtre de l’Institut national des impôts de Koléa, une journée d’étude sur Khalifa Ben Allel, originaire de la région de Koléa, de surcroît descendant de Sidi Ali Embarek.


Khalifa Ben Allel était un fidèle lieutenant de l’Emir Abdelkader. Il était à la tête de la région de la Mitidja, territoir qui s’étendait de l’Ouest jusqu’à Cherchell. « La résistance de l’Emir Abdelkader dans la région de Hadjout », tel est le thème de cette journée d’étude qui sera animée par des universitaires, des historiens et des chercheurs, pour ne citer que Bellil, Amar Belkhodja et Si M’hamed Berédouane. L’Emir Abdelkader s’était rendu à Miliana et à Cherchell. C’est dans la Mosquée aux cent colonnes de Cherchell, construite en 1475, que l’Emir Abdelkader et ses compagnons avaient effectué une halte pour prier avant de poursuivre leur route à travers la région de la Mitidja. Le colonialisme français avait transformé par la suite cette mosquée en un hôpital militaire. C’est au cours d’une des plus violentes batailles livrées contre l’occupant français dans la région de Aïn Témouchent que Khalifa Ben Allel est mort. Selon les récits du président de la fondation Emir Abelkader, le général de l’armée coloniale française, le nommé Yusuf, n’a pas trouvé mieux que de ramener la tête de Khalifa Ben Allel à Koléa, en 1847. La tête du combattant Ben Allel est enterrée au mausolée de Sidi Ali Embarek. Le masque mortuaire, par ailleurs, se trouve actuellement dans la Bibliothèque nationale d’Alger. En plus des conférences, une visite au mausolée de Sidi Ali Embarek de Koléa est prévue dans le programme de cette journée d’étude, une manifestation consacrée à la commémoration de la mort au champ d’honneur de Khalifa Ben Allel de Koléa. Mohamed Boutaleb compte ouvrir une section de la fondation Emir Abdelkader dans la daïra de Tipaza à l’issue de cette journée d’étude, après avoir ouvert celle de Biskra en 2000, une des deux régions du Sahara qui était dirigée par Khalifa Ben Abdelbaki.


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